Déboire judiciaire du Port Autonome de Douala : Cyrus Ngo’o désigne Laurent Esso comme le bouc émissaire

Cyrus Ngo'o DG du PAD

Selon un journal mis à contribution pour redorer le blason du Directeur Général du Port Autonome de Douala, qui s’illustre par une politique managériale contre productive et désastreuse, le Ministre de la justice et Garde des sceaux Laurent ESSO, serait à l’origine des différentes condamnations judiciaires qui accablent le Port Autonome de Douala, notamment au sujet du contentieux l’opposant à DIT.

Même comme il est trivialement admis que nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, en lieu et place d’un examen de conscience qui aurait pu ramener Cyrus Ngo’o le DG à une prise de conscience afin de limiter les dégâts dus à ce contentieux à jamais perdu, ce dernier a opté pour le dilatoire. Ses amis de la presse, contre espèces sonnantes et trébuchantes, font désormais du Garde des sceaux Ministre de la justice, la source de tous les malheurs judiciaires qui s’abattent sur son entreprise, depuis qu’il a décidé de suspendre illégalement les activités de la filiale camerounais de Bolloré DIT.

Et comme le nom « sucré » du Chef de l’Etat est devenu la clé que tous les fossoyeurs de République utilisent pour assouvir leurs bas instincts, il est toujours cité en premier. C’est ainsi que dans son papier, le confrère François Owona, signe par un titre évocateur : « Esso aurait-il tourné le dos à Paul Biya ? ». À moins de croire que la justice camerounaise est aux ordres et que Laurent ESSO est également Ministre et Garde de sceau de la justice internationale, l’article commis par le confrère François Owona, du journal ‘’ La Nouvelle’’ semble le moins qu’on puisse dire sibyllin, à bien des égards.

Dans ce feuilleton juridico-judiciaire qui continu de faire perdre au Cameroun des milliards de FCFA, ce journaliste qui par ailleurs interroge le silence suspect de Laurent Esso, ainsi que des instructions contraires que la chancellerie a toujours dicté dans cette affaire, en vient à faire sans aucune forme de procès cette déclaration : « dès le déclenchement de cette affaire au Cameroun, l’on aurait dit que tout avait déjà été savamment orchestré pour que les juges saisis de ce contentieux, ne disent pas le droit. Un droit qui, pour de nombreux observateurs avertis, serait à l’avantage du Port autonome de Douala.

Cette allégation qui du reste ne s’appuie sur aucun fondement, s’apparente à du ragot, d’autant plus que, s’il est « possible » pour le Ministre Laurent Esso d’influencer la justice camerounaise, cette éventualité vole ipso facto en fumée dès lors que le litige se déporte hors de nos frontières. Mais le comble vient du fait que François Owona se cache derrière « les observateurs moins distraits », qui en réalité n’ont jamais existé, pour voir « la main scélérate » du Ministre d’Etat Laurent Esso au niveau international où se poursuit le contentieux entre le Groupe Bolloré et le PAD.

Le paradoxe dans cette affaire c’est que le journal dit en même une chose et son contraire et son contraire : « comment Bolloré a été évincé », et peu après, ils disent que Esso a tourné de dos à Paul Biya, quand ils se rendent compte que le port de Douala a été débouté à tous les niveaux de juridiction. Toute chose qui n’est pas loin de dysfonctionnement cérébral, ou de l’ignorance des principes juridiques.

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