Affaire Nassar Bouhadir-Cyrus Ngo’o : L’audience renvoyée au 4 mars prochain

Cyrus Ngo'o DG du PAD

Le Directeur général du port autonome de Douala absent, son conseil a sollicité le renvoi de l’affaire liée à une plainte déposée par le promoteur de Cana Bois qui accuse le Dg d’abus de pouvoir et d’abus de fonction.

Cyrus Ngo’o était attendu vendredi 5 février dernier par devant le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo siégeant en matière correctionnelle en la salle ordinaire de ses audiences au palais de Justice. Mais l’homme s’est fait représenter par son conseil, lequel a sollicité le renvoi de l’audience sine die. Sollicitation accordée par le juge qui attend désormais les deux parties devant la barre le 04 mars prochain dans le cadre de cette affaire où le Dg du Pad est accusé d’abus de pouvoir et abus de fonctions. C’est du moins la grande information à retenir de l’audience tenue en fin de semaine dernière après que le plaignant, Nassar Bouhadir, le patron de la société Cana Bois, a décidé de saisir le tribunal pour que justice soit faite. Si dans une première plainte en rapport avec la levée des scellées, la Chambre administrative de la Cour suprême s’est déclarée incompétente avec par la suite un pourvoi en cassation, la deuxième affaire ne semble pas connaître le même destin.

Nassar reproche au directeur du Port autonome de Douala, d’avoir imposé à certaines sociétés au rang desquelles Cana Bois, une nouvelle tarification des redevances locatives jugée suicidaire pour ces investisseurs. Alors même que cette société a signé avec le Pad, une Convention d’occupation temporaire d’une parcelle du domaine public portuaire en date du 25 mai 2015 et valable pour une durée de dix ans. A en croire le sieur Bouhadir, cette décision consentie sur la base du Tarif hors taxe de 715F/m2/an tout comme les taxes sur la valeur ajoutée et autres exigences contenues dans le contrat, n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque transgression de sa part.

Dans les faits, le patron du Pad qu’on dit soucieux de contribuer à la rentabilité de l’entreprise portuaire à travers la promotion des meilleures pratiques en matière de gestion et d’opérations portuaires afin de fournir à ses clients, des services de qualité, a exigé à une cinquantaine de ses amodiataires, de reverser 200% en termes de locations. Une décision qui ne rencontre pas logiquement l’assentiment de ces derniers, conscients que les incidences sont tout simplement désastreuses. Affaire à suivre !

Franck ESSOMBA

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