La situation ne cesse de se dégrader au Cameroun, entre crises sécuritaire, économique et sociale. Face à ce marasme ambiant et au désarroi des populations meurtries, un homme sort du silence pour appeler ses “cohéritiers” à cesser d’attendre passivement le scrutin de 2025. Dans un texto visionnaire, le résistant Mboua Massock prône ni plus ni moins qu’une action révolutionnaire immédiate.
“Continuez, et vous allez lire l’heure !” prévient ainsi celui qui se revendique de l’héritage de Um Nyobe et de l’UPC historique. Comprendre : le peuple camerounais qui subit la faim, les violences et l’injustice au quotidien est mûr pour se soulever.
Et tant pis si certains préfèrent encore se bercer d’illusions électoralistes. Pour Mboua Massock, une telle résignation naïve ne ferait que nous rapprocher du chaos.
Le temps de la colère
Car une “communauté en désespoir” représente celle des Camerounais d’aujourd’hui, estime-t-il, “ne remet pas à plus tard l’expression de sa colère”. Autrement dit, quand le peuple n’en peut plus et qu’il prend conscience de son immense force, alors la révolution devient inéluctable.
Qu’on ne s’y trompe pas, ce vibrant plaidoyer pour une action immédiate n’a rien d’un vain fantasme guerrier. Il traduit le sentiment d’urgence de millions de citoyens écrasés par un régime néocolonial, et la conviction qu’il est temps de secouer le joug de la résignation. C’est bien cela, être “révolutionnairement conséquent” !
Oserrons-nous écouter cet appel salutaire à reprendre notre destin en main ? Ou continuerons-nous de subir en silence la déliquescence programmée du Cameroun ? L’avenir nous le dira…