Depuis ce fameux 26 juillet, le monde entier a les yeux rivés sur le Niger, attendant avec impatience la réaction des nations africaines. Et il semble que la CEDEAO, sous l’influence, dit-on, de la France, ait tranché : une intervention militaire pour rétablir l’ordre.
L’échec de la diplomatie : La voie militaire comme dernier recours ?
Les diverses tentatives de médiation, y compris celles orchestrées par la diplomatie américaine, n’ont pas porté leurs fruits. Face à l’obstination de la junte nigérienne, la CEDEAO semble poussée dans ses retranchements. Est-ce vraiment la meilleure solution ou s’agit-il d’une manoeuvre pour protéger certains intérêts ? Notamment ceux de la France, souvent présente en arrière-plan des décisions de la CEDEAO.
Une force composée majoritairement de troupes nigérianes
La CEDEAO, consciente de la nécessité d’une intervention rapide, est en phase de mobilisation. Avec une prédominance de troupes nigérianes et sénégalaises, l’opération promet d’être massive. Mais cette mobilisation rapide ne masque-t-elle pas une précipitation sous pression extérieure?
La CEDEAO face à ses décisions : Entre condamnations et sanctions
Les mesures prises par la CEDEAO sont claires et tranchantes. De la condamnation catégorique du coup d’État à la fermeture des frontières, la communauté montre ses crocs. Mais la question se pose : qui tire réellement les ficelles de ces décisions ?
La France et la CEDEAO : Une relation trop étroite ?
La relation entre la France et la CEDEAO est de notoriété publique. Alors, quand cette dernière opte pour une intervention rapide et musclée, difficile de ne pas y voir l’ombre de la puissance française qui s’étend. Pour beaucoup, il semble évident que la CEDEAO, malgré son indépendance affichée, reste influencée par les intérêts français en Afrique.
Vers où se dirige le Niger ?
Il est clair que les prochains jours seront décisifs pour le Niger. Avec la CEDEAO sur le point d’intervenir, soutenue (ou poussée ?) par des intérêts extérieurs, le destin du pays est à un carrefour. La question demeure : cette intervention militaire bénéficiera-t-elle vraiment au peuple nigérien ou servira-t-elle d’autres desseins ?
