Can Cameroun 2021 : Simon Moses, la nouvelle coqueluche des Supers Eagles

Simon Moses

L´ex pensionnaire de l’Académie GBS de Kaduna, où il a débuté brille et séduit par son jeu au fil des rencontres avec le Nigéria à la CAN, au grand bonheur des supporters.

Simon Moses, est la nouvelle coqueluche des Supers Eagles du Nigeria, insaisissable, il enchaîne les coups gagnants avec la sélection nigériane depuis le démarrage de la CAN 2021. L´ex pensionnaire de l’Académie GBS de Kaduna, où il a débuté, brille et séduit par son jeu au fil des rencontres, au grand bonheur des supporters, satisfaits par son apport dans les différentes victoires nigérianes lors des rencontres du premier tour.
Face à la Guinée Bissau, il a une fois de plus fait parler son talent, en inscrivant l ́un des buts victorieux, après celui contre le Soudan et auteur d ́une passe décisive, et au terme du match, il sera désigné homme du match, ce qui lui a valu un beau cadeau de son premier club, une photo des jeunes de de l ́académie GBS de Kaduna, tous vertus aux couleurs du Fc Nantes, portant le maillot nigérian frappé du 15 son dossard. Il ne sait pas seulement marquer des buts, c´est également un passeur hors-pair pour le bien de ses coéquipiers. Un véritable poison qui fait des misères aux défenses adversaires, et dans sa détermination à aller jusqu’au bout de ses actions, et malgré sa petite taille face plus grande, il ne recule pas, fonce et prend des initiatives qui s´ avèrent toujours concluantes pour le plus grand bonheur du groupe. Simon est dynamique, créatif, il met de la vitesse, apporte cette plus-value-là, à mettre un peu de profondeur, de jeu vers l’avant, c’est un bon élément. 

Résultats des courses, il apparaît désormais comme le dépositaire du jeu nigérian à partir du flanc gauche, où il enchaîne coups droits et coups gauche, avec des dribbles qui laissent sur le carreau les défenseurs. 1m68 seulement mais il a un grand cœur, il est très doué techniquement, physiquement avec sa vitesse, malgré son gabarit, il a une souplesse quand il célèbre un but. Déjà dans le viseur des grands clubs, alors que son père souhaitait le voir s’engager dans l´armée. Il a préféré le football jusqu’à devenir un pilier du Nigeria. « Mon père adore le football mais il ne voulait pas que je joue. Il voulait que je m’engage dans l’armée, comme lui. Parce que la plupart des footballeurs de ma région n’ont pas réussi. Et ceux qui y sont parvenus n’ont pas fait bon usage de leur argent », se souvient l’ailier de Nantes. Il a cru jusqu´au bout avec le soutien de sa mère.

Moses Simon a su être patient, grade après grade, depuis les rues de la caserne de son père où il a commencé à dominer le ballon. Malgré les doutes de son père, il a cru jusqu’au bout avec le soutien de sa mère. Sa participation à la détection pour la sélection nationale des moins de 20 a été le déclic, avec la conviction qu´il était capable.  2013, à 18 ans, il ira pour un essai à l’Ajax Amsterdam, mais ça coince « entre l’agent et le club » et il rentre au Nigeria. Viendra ensuite une autre opportunité pour la Slovaquie, où il fera valoir son talent, ensuite la Belgique en 2015 a la Gantoise en première division Belge, où il explose, ce qui lui vaut d’intégrer l’équipe nationale dès le printemps 2015, à 19 ans. Mais suite à une blessure à la cuisse, il sera privé du Mondial 2018. Après un passage raté à Levante en Espagne, il va se relancer à Nantes, club dans lequel il évolue depuis deux ans.

Moïse Moundi / 237online.com

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