Décédé le 17 octobre dernier à Yaoundé, le célèbre panafricaniste plus connu sous le nom de « Commandant Kissamba », sera inhumé samedi 19 décembre dans son Lolodorf natal.
Ambiance de deuil ce jeudi 17 décembre 2020 à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. La cérémonie de mise en bière de la dépouille de Réné Jacques N’gouo Woungly Massaga a été très courue. Outre Charles Ndongo, le directeur général de la Cameroon radio and television (Crtv), des camarades de l’Union des populations du Cameroun toutes tendances confondues, ont tenu à venir dire adieu au célèbre nationaliste. Des visages bien connues de la scène politique de notre pays à l’instar de Robert Bapooh Lipot, secrétaire général du « parti du crabe », Anicet Ekane, président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem)… Après le cérémonial de circonstance, le cortège funéraire a pris la direction de la paroisse Epc-Adna de Yaoundé où s’en est suivie une veillée de prières et de louanges.
Ce vendredi matin, la dépouille quittera la capitale pour la terre natale de l’illustre défunt précisément à Nlimanzouang, localité située à Lolodorf Centre où est prévue une cérémonie d’adieu en présence de la famille, des amis, des autorités municipales, administratives, religieuses et traditionnelles. Né le 26 janvier 1963 à Yaoundé, et père de cinq enfants, l’homme, après ses études primaires à Esséka et à Lolodorf, secondaires au collège de Die (Drôme), et supérieures à la faculté des Sciences de Clermont-Fernand en France, s’inscrit à la Sorbonne en 1960 pour obtenir une thèse de doctorat en Mathématique. Chemin faisant, il lance en 1972 le courant du Manidem et la formation des cadres pour reconstruction de l’Union des populations du Cameroun (Upc) entre autres.
