Cameroun : Violent bras de fer à Yaoundé pour un terrain

Emeute à Yaoundé

Refusant de vendre leur parcelle de terrain, la famille Ayangma est régulièrement victime de menaces et d’actes de violences.

Célestine Cabana et son fils Camille Ayangma Tchékami vivent avec la peur au ventre depuis plusieurs années, dans leur domicile au quartier Essos à Yaoundé. C’est au rythme des rififis qu’ils vivent. Bien que propriétaires légaux d’une parcelle de terrain héritée de leur mari et père, ils sont réduits à vivre apeurés. Leurs voisins les terrorisent, selon leurs explications. « Le grand frère de Ndendjé Robert m’appelle en me demandant d’accepter de vendre le terrain. Et ils nous trouveront le client. Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais réagi par rapport à ce qu’ils m’ont dit », raconte Camille Ayangma Tchémani.

Dès lors, vont s’en sont suivies des brimades dont le point culminant sera atteint en 2014. Ce dernier aura même perdu un de ses yeux. « Quand je constate qu’on fait le bruit dehors, je sors et je vois la cour inondée de gens. C’est ainsi que Ndendjé casse la porte, entre dans ma chambre et me blesse avec la machette. Puis, les gars avec qui il était me lance des cailloux », ajoute-t-il.

Selon les Ayangma, il n’y’a pas que des menaces physiques mais leur maison fait aussi l’objet de graves déprédations de la part de leurs voisins. A cela s’y ajoute les menaces verbales. La justice qui était leur seul espoir semble être peu attentives à leur sort. S’ils ont pu in extrémistes sauvés leur terrain, le tribunal d’Ekounou, à les en croire, n’entend pas sanctionner ceux qui ont crevé l’œil de Camille Ayangma Tchekami. « Ce problème d’œil a eu lieu le 28. On ne nous a donné de date de renvoi au tribunal. Le juge a fermé l’audience. C’est-à-dire, nous sommes partis de là sans date de renvoie », explique Célestine Cabana.

Impuissants, les Ayangma se sont résolus à implorer l’aide des âmes de bonne volonté. « Je prie aux hommes de bonne volonté de me venir en aide, parce que là où je suis là ma vie est en danger », déclare Camille Ayangma Thékami.

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