Cameroun: Une élève victime de la consommation des stupéfiants et alcools à Bertoua

Victime de stupefiants

La victime âgée de 14 ans est en formation dans centre professionnels du chef-lieu de la région de l’Est.

Ayant « driblée » les cours ce vendredi pour prendre part à une partie de « chatter, ndlr» en compagnie de ces acolytes aux quartier Ekombitier derrière l’ancien groupe Sonel dans un « Tchapalo, ndlr ».

C’est aux environs de 10 heures que la bande ces jeunes adolescents en tenue de classe ont fait éruption dans le secteur avec pour objectif premier de se mettre à l’aise. « Quand qu’ils sont arrivés ici disant qu’il y avait pas classe, il était environ 10 heures…» témoigne un autre jeune non scolarisé ayant partager des bols de vin blanc avec la bande de la victime.

De 10 heure-là à 14 heures passées, la fillette de 14 ans a expérimenté la consommation des stupéfiants comme nous indique Éric « Elle a bu à tire-larigot, les whisky en sachet communément appelé Tombo, et les officiers, sans le mantango… »

C’est en voulant reprendre le chemin du domicile familial que la fillette qui habiterait le quartier Tindamba, dans l’arrondissement de Bertoua 2e, va s’écouler sous le regard impuissant de ces camarades de circonstances. Jusqu’à l’arrivée des éléments de l’équipe spéciale d’intervention rapide de la police (ESIR) et de certains responsables de son établissement qui aussitôt vont conduire la victime à l’hôpital régional de Bertoua pour une meilleure prise en charge.

L’on se rappelle que Jean-Didier Vincent, dans son roman voyage extraordinaire au centre du cerveau, publié en 2007 précisait que : « L’ivresse alcoolique est une expérience qui fait de l’ivrogne un poète et du soulographe un génie. Il n’y avait plus qu’à enflammer ce lac alcoolique, et comme s’il se fût agi de mettre le feu à une mine.»

Une situation déplorable qui nous amène à interpeller la vigilance de toute la communauté éducative à prendre en main ses responsabilités d’encadrement et d’éducatrice sur la jeunesse qui est le « Cameroun de demain » ou encore « Le fer de lance de la nation » pour reprendre le chef de l’État Paul Biya.

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