Cameroun : Un censeur décédé de bastonade à Yaoundé

Cadavre au sol

Le dénommé Emmanuel Mahen, en service au Lycée de Messamena, est mort ce mardi 5 mai 2020 dans la ville de Yaoundé, et son décès serait dû à une bastonnade dont les auteurs seraient ses voisins.

Le monde de l’éducation nationale est en deuil. Un des fervents serviteurs du gouvernement dans le domaine de l’enseignement secondaire s’en est allé ce mardi 5 mai 2020 à Yaoundé. Il s’agit du censeur du Lycée de Messamena, Emmanuel Mahen. De ce qu’a appris la rédaction de 237online.com, cet acteur du corps enseignant serait mort dans des conditions tragiques. Selon les publications enflammant la toile, les bourreaux de M.Mahen seraient ses voisins sis au quartier Messassi. Votre journal en ligne a recueilli un témoignage qui circule sur les réseaux sociaux.

« M.Mahen a constaté que les enfants de ses voisins venaient lui chiper son bois de construction. Plus précisément, il s’agissait des planches, la maison du censeur étant encore en chantier. Courroucé, M.Mahen se rendra au domicile des petits voisins suspects, afin de discuter avec leurs parents. S’en suivront ensuite les éclats de voix hostiles des parents des petits, qui refusent catégoriquement d’écouter le plaignant. La situation va s’envenimer peu à peu, la conversation ayant pris des airs d’une querelle. C’est dans ce brouhaha que les parents des enfants vont se précipiter sur M.Mahen, et le tabasser jusqu’à ce que sa mort s’en suive ».

Une autre publication dont l’auteur serait un des collègues du censeur dresse le bilan des blessures. « Je reviens de la morgue de l’hôpital de Joungolo. J’ai retrouvé le corps de M.Mahen qui n’était pas encore à la caisse. Il a reçu 3 coups de machettes : un coup dans la paume de main droite ; un coup sur le mollet de la jambe gauche et un coup non loin de son sexe, sur sa cuisse gauche. Et il aurait aussi reçu un coup de bâton sur la tête, puisque sa tête a tellement enflé ; et c’est certainement l’hémorragie interne qui l’a amené. Jusqu’au moment où je quittais l’hôpital, lorsqu’on emballait le corps pour mettre dans la caisse, il saignait encore des yeux, des oreilles aussi. Sa tête avait tellement enflé. Voilà ce que j’ai vu. C’est moi-même qui ai emballé le corps avec son petit frère, pour mettre dans la caisse ».

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