C’est une information exclusive qui risque de faire l’effet d’une bombe dans le landerneau politique camerounais. Selon des révélations obtenues par 237online.com, votre média de référence, le régime du président Paul Biya serait en train de déployer une stratégie tous azimuts pour empêcher Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en 2025. Des manœuvres qui, si elles se confirment, pourraient sérieusement entacher la crédibilité du prochain scrutin.
Kamto, la bête noire du pouvoir : « Il nous a donné du fil à retordre en 2018″
Selon nos sources, c’est la peur de voir se répéter le scénario de 2018 qui aurait poussé le régime à échafauder ce plan. « Maurice Kamto est l’opposant que le président Biya et le RDPC redoutent le plus. Au sein du parti au pouvoir, on murmure qu’il leur a donné du fil à retordre lors de la dernière présidentielle », confie un de nos informateurs. Une crainte qui aurait conduit les stratèges du régime à réfléchir aux moyens d’écarter ce rival encombrant de la course à la magistrature suprême.
Prorogation des mandats, modification du code électoral : Les scénarios sur la table
Parmi les pistes envisagées, il y aurait notamment une prorogation des mandats des députés et des maires, qui repousserait les élections législatives et municipales à 2026, soit après la présidentielle. Un calcul savant : en l’absence d’élus, le MRC ne remplirait pas les conditions pour présenter un candidat à la présidentielle. Autre scenario évoqué : une modification du code électoral qui imposerait à tout candidat d’avoir milité au moins 3 ans dans un parti, fermant ainsi la porte à une éventuelle candidature de Maurice Kamto soutenue par une autre formation ou une plateforme.
Quand Jean Nkuete annonce la couleur : « La présidentielle aura lieu avant les législatives »
Ces manœuvres présumées semblent trouver écho dans les récentes déclarations de hauts responsables du régime. Lors d’une cérémonie funéraire, Jean Nkuete, secrétaire général du comité central du RDPC, a ainsi affirmé sans détour que « l’élection présidentielle aura lieu avant les élections législatives et municipales », au mépris du calendrier électoral. Une sortie qui, pour beaucoup d’observateurs, sonne comme une confirmation des plans visant à écarter Maurice Kamto.
Luc Sindjoun, éminence grise de la stratégie anti-Kamto ?
Autre nom qui revient avec insistance dans cette affaire : celui de Luc Sindjoun, professeur de science politique et conseiller spécial du président Biya. Cet intellectuel respecté serait l’un des cerveaux de la stratégie visant à barrer la route à Maurice Kamto. Son expertise et son influence au sommet de l’État en feraient un rouage essentiel de ce plan, qui ne dit pas son nom mais qui semble se dessiner chaque jour un peu plus clairement.
Un hold-up électoral en préparation ? L’opposition appelée à la vigilance
Si ces révélations se confirment, c’est un véritable hold-up électoral qui se profile à l’horizon 2025. En manœuvrant en coulisses pour écarter son principal rival, le pouvoir en place semble prêt à tout pour conserver son emprise, quitte à bafouer les règles élémentaires de la démocratie et du jeu électoral. Un scénario inquiétant, qui appelle à une vigilance accrue de l’opposition et de la société civile.
Au regard de la gravité des faits révélés, 237online.com s’engage à suivre ce dossier avec la plus grande attention. Nous continuerons à enquêter pour faire toute la lumière sur ces manœuvres présumées, avec l’objectif de défendre l’intégrité du processus électoral et le droit des Camerounais à choisir librement leurs dirigeants. Car c’est bien l’avenir de notre démocratie qui se joue dans cette affaire.
