Cameroun : Panne internet géante, le coupable enfin démasqué ! 

Une fille déprimée à cause de internet

Les internautes camerounais peuvent enfin souffler ! Le mystère de la panne internet géante qui a paralysé le pays ces derniers jours est enfin élucidé. Selon des informations exclusives obtenues par 237online.com, c’est un phénomène naturel rarissime qui serait à l’origine de ce blackout digital sans précédent.

En effet, pas moins de quatre câbles sous-marins auraient été sectionnés net le 14 mars dernier dans le Golfe de Guinée, au large de la Côte d’Ivoire, suite à une impressionnante activité sismique. Un véritable coup dur pour le Cameroun et une dizaine d’autres pays africains qui dépendent de ces infrastructures vitales pour leur connectivité.

Course contre la montre pour rétablir la connexion

Face à cette situation inédite, les autorités sud-africaines ont dépêché en urgence un navire spécialisé dans la zone pour tenter de réparer les dégâts. Mais selon des experts interrogés par 237online.com, il faudra s’armer de patience avant un retour à la normale. « Nous parlons ici de câbles qui courent sur des milliers de kilomètres au fond de l’océan. Les réparer relève d’un défi technologique extraordinaire qui nécessitera plusieurs semaines de travail acharné », confie sous couvert d’anonymat un ingénieur telecom.

En attendant, c’est la galère pour des millions d’internautes camerounais qui doivent composer avec une connexion au ralenti. Si les opérateurs tentent tant bien que mal de réacheminer le trafic sur les câbles épargnés par le séisme, force est de constater que le service est fortement dégradé. Téléchargements interminables, visioconférences saccadées, mails qui n’arrivent jamais à destination… Le quotidien digital des Camerounais vire au cauchemar !

Le manque cruel d’alternatives

Cette panne géante vient cruellement rappeler la fragilité des infrastructures numériques de l’Afrique. Trop dépendants des câbles sous-marins, nos pays tardent à développer des solutions alternatives pour sécuriser leur accès à internet. Un immobilisme coupable qui hypothèque gravement notre entrée dans l’ère du digital.

Il est plus que temps pour nos gouvernants de prendre la mesure de l’enjeu et d’investir massivement dans la résilience de nos réseaux. Construire davantage de datacenters, déployer la fibre optique sur tout le continent, former nos ingénieurs aux technologies de pointe… Les chantiers ne manquent pas !

Car internet n’est plus un luxe pour l’Afrique. C’est désormais l’oxygène de nos économies, un facteur clé de croissance et d’émancipation. Alors oui, cette panne doit nous servir de piqûre de rappel. Et vite, avant qu’il ne soit trop tard…

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