Félix Bilonougou est décédé le dimanche 13 janvier dernier à Bafoussam des suites d’un malaise.
La nouvelle du décès du préfet des Hauts plateaux à l’Ouest s’est répandue dans la ville de Baham le 13 janvier 2019 comme une trainée de poudre. Selon un communiqué du gouverneur de la région de l’Ouest, Felix Bilonougou est dimanche à Bafoussam des suites d’un malaise. Cet administrateur civil qui meurt à 58 ans était en service dans le département des Hauts plateaux depuis 18 mois seulement. Avant sa nomination dans le département des Hauts Plateaux, il avait travaillé comme préfet du département du Nkam dans le Littoral.
La dernière apparition en public du patron du département des Hauts plateaux date du 10 janvier 2019. Ce jour-là, il avait pris part à Bafoussam, à une cérémonie de lancement de l’exécution du budget de l’Etat dans la région de l’Ouest pour l’exercice 2019. Le chef de terre ne présentait aucun signe de maladie. Les populations du département des Hauts plateaux gardent auprès de ce haut commis de l’Etat le souvenir d’un grand bâtisseur. La lutte contre l’insécurité ainsi que l’incivisme des populations dans son territoire de commandement ont été les principales préoccupations du préfet. C’est à quelques jours des élections présidentielles du 7 octobre dernier, que certaines populations du département ont critiqué les prises de position de cet administrateur civil principal.
A la veille de ces élections, le préfet faisait le tour des maisons pour demander aux populations de la localité de voter en faveur du parti au pouvoir. « Les partis politiques d’opposition n’ont pas de démembrements dans l’ensemble du pays, pour dire que ces partis ne peuvent même pas gagner les élections. On ne doit pas nous considérer ici comme des opposants », avait-il déclaré lors de sa tournée de prise de contact dans son département le 09 mai 2018 lors des étapes de Bahouan, Bamendjou et Baméka. La dépouille de ce fils originaire de la région de l’Est, dans le département de la Boumba et Ngoko a été déposée à la morgue de l’hôpital régional de Bafoussam. Le préfet laisse derrière lui, une femme et quatre enfants.