Cameroun – Nécrologie : Eloundou Barnabé, parcours du député disparu

L’élu Rdpc, originaire d’Okola, est décédé dimanche dernier au Centre hospitalier de la Cnps, à 62 ans.

La Lekie-Ouest dans la région du Centre n’a plus de député. Barnabé Eloundou, l’élu de cette circonscription électorale, n’arborera plus son écharpe. Nos sources familiales indiquent que le parlementaire atteint d’une « embolie pulmonaire », a été transporté d’urgence samedi dernier, à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) à Yaoundé où il a rendu l’âme. Originaire d’Okola, un arrondissement du département de la Lekié, il meurt à 62 ans, après une riche carrière parlementaire et administrative. Inspecteur principal des régies financières de formation, l’honorable Barnabé Eloundou siégeait au sein de la Commission de la production parlementaire à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle. L’ancien cadre supérieur du Minefi, Minat, Minsante, Minader, de délégation générale à la sûreté nationale était également membre du Conseil supérieur de la magistrature. Après le dernier conclave présidé par le chef de l’Etat le 7 juin 2017, il confiait dans nos colonnes que « le Conseil supérieur de la magistrature n’est pas un organe politique. C’est un organe constitutionnel qui assiste le président de la République dans la gestion du pouvoir judiciaire ».

Le député Rdpc qui a siégé pour la première fois dans ce Conseil en décembre 2014 estimait que les magistrats atteints par la limite d’âge ont été mis à la retraite pour des raisons techniques. « Leur permettre de bien comprendre les décisions rendues par les juridictions inférieures. Il se trouve qu’en magistrature, vous ne pouvez pas connaître une décision rendue par un magistrat plus gradé que vous. Un certain nombre de magistrats ont été mis à la retraite et d’autres promus pour permettre une bonne fonctionnalité des juridictions. Vous savez, en matière de couverture territoriale des juridictions, lorsque vous avez bougé dans une juridiction, cela crée des conséquences sur toute l’étendue du territoire national », affirmait-il.
Fervent militant du Rdpc dans sa localité, cet homme politique affable et assez réservé s’est illustré pendant la dernière campagne présidentielle dans la Lekie. Il laisse une famille éplorée et une riche carrière dans l’administration camerounaise. Sa dépouille a été transférée à l’hôpital général de Yaoundé. C’est depuis les législatives de septembre 2013 qu’il siège à l’Assemblée nationale. Il remplaçait ainsi Gabriel Koah Songo. Dans sa Lekie natale, il s’est imposé par des campagnes de santé et à travers le projet «Un militant, une cacaoyère».

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