Fadil Peyouona Mimche de son vrai nom, valorise cette danse traditionnelle Bamoun dans sa première signature « Landé ».
La musique pour Fadil Le Sorcier, l’auteur de la chanson à succès « Landé », est cet art qui lui facilite une connexion avec le reste du monde. Cela lui permet de toucher les cœurs. Le premier single du jeune originaire du Noun, en collaboration avec le chanteur Ko-c, met en exergue le « Kpalum », une danse traditionnelle Bamoun dans l’Ouest Cameroun. Elle est exécutée selon des natifs de là-bas, à l’occasion des fêtes traditionnelles au cours desquelles des messages d’espoir sont transmis à travers des chants, des proverbes, des métaphores.
Au delà de la cadence, de la chorégraphie, des tenues à connotation traditionnelle, Fadil Le Sorcier chante en langue Bamoun sa langue natale. Cela fait aussi son authenticité. La chanson dansante, est un mélange de musique Urbaine et de rythme traditionnel. Qu’est-ce-que qui l’a inspiré ? L’artiste dit être motivé par l’originalité et l’attachement à son identité culturelle. « Je crois que la culture de tout un chacun est une richesse, ça fait de nous une personne unique. C’est la raison pour laquelle je suis attaché à mes racines… », plaide-t-il.
Inspiré par Claude Ndam
Comment a-t-il réussi à associer les deux rythmes pour s’attirer le public ? Il explique: « je n’ai rien fait de magique, je me suis juste connecté aux rythmes traditionnels de mes origines et en tant que jeune je suis inspiré par la modernité ». Au-delà de faire danser le public, comme tout chanteur, son autre objectif est de démontrer qu’il est important de connaître sa culture et enfin la valoriser. Le DJ de 32 ans qu’il est compte faire carrière dans la musique comme des artistes qui l’ont influencés : DJ Arafat de regretté mémoire, la légende du coupé décalé, Jerry Land, Claude Ndam, de regretté mémoire, un auteur compositeur interprète camerounais, surnommé le ‘’ griot moderne Bamoun’’.
Cet artiste qui a marqué son époque et continue d’être une référence pour la jeune génération comme Fadil Le Sorcier. « Claude Ndam était bien calé dans les rythmes folkloriques, jazz teintés de petites touches traditionnelles », explique son jeune fan. Au niveau de la technicité, Fadil Le Sorcier nous dit qu’il est important d’être original : « j’ai toujours trouvé mieux de développer les choses à ma façon et ça marche plutôt bien… Le pseudonyme »Le Sorcier » m’a été attribué par mes collègues Dj parce qu’ils témoignent du fait que je sois original ».
