Cameroun: Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique

Il a été promu ministre de la Santé publique par le président de la République.

Il doit impulser la nouvelle vision dans le domaine sanitaire. Depuis le 4 janvier 2019, Manaouda Malachie, 45 ans est le nouveau ministre de
la Santé publique. Il a été nommé à la suite du réaménagement gouvernemental opéré par la président de la République. Le nouveau ministre de la Santé publique est un administrateur civil principal. Il a fait sa carrière au sein de l’administration camerounaise dont il a gravi les échelons. Celui qui a fait ses classes à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (Enam) a hérité du prestigieux poste de chargé des affaires organiques à la Présidence de la république en 2003.

C’est le début d’une longue et brillante carrière pour ce natif du Mayo-Tsanaga dans la région de l’Extreme-nord. Après trois ans de bon et loyaux services, il est nommé secrétaire général du ministère des Arts et de la culture. Il restera en fonction pendant 2 mois avant de prendre les rênes du ministère de l’Eau et de l’Energie jusqu’en juillet 2018. Il est muté à la suite d’un vaste mouvement de nomination des secrétaires généraux au ministère du Commerce jusqu’à son entrée au gouvernement d’après élection présidentielle du 7 octobre 2018. Titulaire d’un doctorat en philosophie, Manaouda Malachie a fréquenté au centre canadien de la recherche et d’appui à la gouvernance des organisations publique (Ccragop) dont la mission est la promotion de l’excellence de la gouvernance dans le secteur public des pays en voie de développement en s’appuyant sur l’expérience canadienne.

Manaouda Malachie prend les rênes du ministère de la Santé publique au moment où le Cameroun est engagé dans le processus de mise en place de la couverture santé universelle (Csu) mais aussi dans la lutte acharnée contre les épidémies, à l’instar du cholera qui se vit dans les régions septentrionales, plus précisément dans les villes de Garoua et Maroua.

Le nouveau ministre doit aussi relever l’ambitieux projet de construction des hôpitaux régionaux de référence et l’amélioration de la carte sanitaire. La qualité des soins administrés aux patients, la proximité entre les infrastructures sanitaires et les populations surtout celles des zones reculées, l’augmentation de l’offre en personnel soignant sont autant de chantiers sur lesquels, Manaouda Malachie devrait se pencher. Partout où il est passé, le remplaçant de André Mama Fouda a su impulser une nouvelle dynamique. Sa réputation le précède et, ses oeuvres parlent pour lui. Son parcours dans la haute administration, doublé de la confiance qu’il vient d’hériter une fois de plus du chef de l’Etat sont des motifs de confiance pour ce digne fils du Mayo Tsanaga.

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