Alors qu’il assurait la sécurité des personnes, Raymond Essogo a été braqué par trois malfrats à bord de son véhicule. Il a réagi comme un chef de flics.
Trois hommes non encore identifiés ont agressé le délégué à la sureté nationale, au lieu –dit pharmacie de Gaulle à Douala le 5 Août 2015. Armés de fusils, ils ont tenu en respect le patron de la police qui se trouvait dans sa voiture de marque Prado. Sur le champ, le patron a sorti son arme et a abattu l’un des malfrats et deux autres ont pris la clé des champs.
Selon une source policière, les braqueurs sont arrivés aux environs de deux heures du matin. Ils se sont dirigés vers le véhicule du délégué qui, à son bord, observait le coin, ils ont ouvert la portière dudit véhicule, dans le but de prendre les clés. Les malfrats l’ont tenu en respect. Sur le champ, le patron de la police a tiré sur l’un d’eux qui a aussitôt rendu l’âme. Les deux autres ont pris la clé des champs. Informés aussitôt, les éléments du central numéro un, les équipes spéciales d’interventions rapides et ceux de la police judiciaire sont descendus sur les lieux. Le malfrat abattu a été conduit à la morgue de l’hôpital Laquintinie et l’enquête a été ouverte par les éléments de la police judiciaire.
Douala ville portuaire et capitale économique du Cameroun, souffre déjà d’un fléau d’insécurité. Personne n’est à l’abri du banditisme car il ne se passe plus une nuit sans qu’on ne parle de braquage dans l’un des quartiers de la ville de Douala. L’insécurité est devenue récurent. De jour comme de nuit. Les agresseurs n’ont plus de cible, ils s’attaquent à toutes les couches de personnes munis d’une arme. Toute fois, ils n’hésitent pas à tirer si leur victime s’entête.
Les éléments de la sécurité doivent redoubler de vigilance et d’ardeur pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Le vol se fait sans crainte et au vu des passants. Les populations vivent déjà dans l’inquiétude et la peur, car dans certains quartiers le vol se fait de manière constante et en toute quiétude. C’est le cas ces derniers temps à Bonabéri, ancienne route où boutiques et autres maisons de commerces subissent les visites presque programmées des bandes armées qui se servent sans aucune crainte.
Amélie Dita