Cameroun : Les enjeux de la couverture santé en débat à l’Assemblée nationale

Deputés à l'assemblée nationale

La commission des affaires culturelles et familiales s’y est penchée au cours d’un forum ouvert hier.

L’objectif est de trouver des solutions pour un accès équitable aux soins de santé.

Le forum des parlementaires sur la Couverture santé universelle (Csu) s’est tenu hier 13 novembre à l’hémicycle. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), 400 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès aux soins de santé de base. Face à cette alerte, l’urgence est de mise. Il est question à travers ce système d’offrir des soins de qualité sur tout le territoire national et à toute la population sans barrière financière.

Le premier package constitué de 300 soins de base est réservé aux populations vulnérables à savoir les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. Pour le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, la mise en œuvre de la Couverture santé universelle doit se faire de manière progressive via une phase de préparation de 2 ans. Cela permettra de répondre efficacement aux exigences. Pour cela, un avant projet de loi est en examen pour mieux faire face aux nombreux défis. La mise en branle de la Csu, permettra de résoudre 70% des soins de base. Tout le monde devra donc s’affilier. La question de la cotisation doit être abordée avec minutieux. Bien qu’elle soit obligatoire, les montants pour une cotisation obligatoire.

Présent à ce forum organisé par la Commission des affaires culturelles et familiales, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), Olivier Mekulu Mvondo, a attiré l’attention sur la prise en compte du contexte social avant toute prise de décision devant conditionner le succès d’un tel système de santé. Pour lui, il est important d’interroger le rapport que les populations ont avec les centres hospitaliers. « Il faudrait s’assurer tant de la bonne mise en place du système que de sa fonctionnalité et surtout de sa soutenabilité à long terme ». Selon une étude, certaines personnes font plus confiance aux tradi-praticiens qu’aux hôpitaux. Beaucoup restent dont à faire car la Csu doit être un succès. Pour cela, le personnel de santé doit être bien formé afin d’être à la hauteur des différentes reformes ; et le plateau technique relevé.

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