Cameroun : Les 78 élèves de Bamenda retrouvés

Le principal du Pss Nkwen, le chauffeur, une enseignante et deux enfants manquent au pointage.

Soulagement dans les familles. Contrairement au syndrome des filles disparues de Chibock au Nigeria, en rapport avec les attaques de Boko Haram, une importante partie des élèves enlevés de leurs dortoirs au petit matin du lundi 5 novembre 2018, au Presbyterian Secondary School de Nkwen, dans l’arrondissement de Bamenda 3ème, a été retrouvée hier, mercredi 7 novembre par des militaires en patrouille. Le Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a commis un communiqué dans lequel il ne masque pas ses félicitations aux troupes, pour leur implication dans la libération des otages. Plus tôt, le Colonel Didier Badjeck, chef de la division communication au sein de ce ministère avait laissé entendre que « Les 81 otages, élèves et encadreurs ont été retrouvés au petit matin à Bafut, abandonnés par leurs ravisseurs », avant de rectifier par la suite. « Depuis hier, les terroristes ont été localisés sur renseignement et écoutes des conversations téléphoniques; les Forces de Défense et de Sécurité avaient grosso modo circonscrit la zone de recherche.

Après plusieurs reconnaissances engageant de gros moyens de surveillance notamment aériens, la zone de probabilité de la cachette s’est précisée sur la Presbyterian’s school de Bafut. La zone à été bouclée et au regard de cette pression, les terroristes ont libéré les enfants. L’assaut à été proscrit pour ne pas faire courir de risques aux otages » faisaitil savoir en attendant le communiqué officiel de son Ministre. L’on sait maintenant que tous les kidnappés n’ont pas été libérés. Deux élèves et les trois adultes avec qui ils étaient sont toujours recherchés. Nos sources précisent qu’ils n’apparaissent pas sur les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les forces de sécurité espèrent tirer avantage de l’exploitation des enfants libérés, avant leur retour dans les familles, pour repérer les traces des ravisseurs, qui ont pu joindre, à pied et avec autant de personnes leur cachette de deux jours. En attendant, ces enfants ont été soumis à des consultations médicales à l’hôpital régional de Bamenda. Une cellule de prise en charge psychologique de l’armée veille sur leurs réactions, en attendant que le gouverneur de la région prenne le relais.

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