Cameroun: La liberté de la presse en péril, journalistes menacés et intimidés

Liberté de la Presse

C’est un temps sombre pour les journalistes au Cameroun. Les menaces de mort, les assassinats et les intimidations continuent de peser sur la profession, jetant une ombre sur la liberté de la presse et la démocratie dans le pays. À travers cet article, 237online.com explore la situation actuelle et lance un appel à l’action pour protéger ceux qui sont au front de la liberté d’expression.

La Peur Comme Compagne Quotidienne pour les Journalistes Camerounais

Les récentes disparitions et assassinats de journalistes tels que Martinez Zogo et Jean Jacques Olabebe ont plongé la communauté journalistique dans un état de peur palpable. Plusieurs professionnels des médias, dont Haman Mana du Quotidien Le Jour et le cyberjournaliste Paul Chouta, vivent constamment dans l’angoisse en raison des menaces de mort qu’ils reçoivent. Malheureusement, la crise anglophone a encore exacerbé la situation, avec plusieurs journalistes détenus en préventive.

Violation des Conventions Internationales de Liberté d’Expression

Le Cameroun, un État ayant ratifié les conventions internationales en matière de respect des libertés, semble aller à l’encontre de ces mêmes accords. L’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression, est ouvertement bafoué. Les journalistes sont empêchés de rechercher, de recevoir et de diffuser des informations, sapant ainsi les fondements même de la démocratie.

L’UNESCO et les « Mercredis Noirs »

Face à ces violations flagrantes de la liberté de la presse, l’UNESCO a appelé les autorités camerounaises à lutter contre l’impunité entourant les crimes contre les journalistes. Par ailleurs, le Syndicat des journalistes du Cameroun (Snjc) a lancé l’initiative des « Mercredis Noirs » pour sensibiliser à ces questions et exhorter les autorités à agir.

Malgré les promesses du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, que les crimes contre les journalistes ne resteront pas impunis, les actions concrètes restent à voir. Le Cameroun, qui a régressé dans le classement de la liberté d’expression de Reporters sans frontières, a un long chemin à parcourir pour assurer la sécurité et la liberté de ses journalistes.

Le combat pour la liberté de la presse au Cameroun est loin d’être terminé, et il est crucial de rester vigilant face à ces injustices. Pour plus d’informations et de mises à jour sur la situation des médias au Cameroun, restez connectés sur 237online.com.

Joseph Nkongho / 237online.com

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