Cameroun – Idris Carlos Kameni : « Ma vie, je l’ai remise à Dieu… »

Le promoteur du mini Tournoi inter Paroisse parle des objectifs ayant motivé cette organisation et son appréciation sur son déroulement.

Pourquoi un mini Tournoi pour les paroisses ?

L’objectif est toujours d’essayer de regrouper les jeunes, de créer une ambiance de fête et surtout de paix. Je pense que derrière un ballon tout le monde a envie de courir. On oublie les petites tensions, les petits soucis. De par ma foi chrétienne, j’ai pensé à un moment regrouper ces jeunes qui m’entourent, qui m’accompagnent tous les jours avec des prières pour pouvoir vivre un moment de gaieté. C’est ce qui a motivé cette initiative.

Avez-vous le sentiment d’avoir atteint votre objectif ?

Je suis très ému et content de voir qu’il y a beaucoup de talents en ces jeunes, bien qu’ils fassent partie des paroisses. C’est sûr qu’il y en a qui veulent avoir pour profession footballeur professionnel. On a vu qu’il y a beaucoup de qualité et surtout remarquer qu’il n’y a pas eu des mercenaires. Ce sont vraiment des chrétiens et croyants, qui travaillent dans les paroisses, qui ont profité de cette journée pour taper dans le ballon. C’est cette mixture qui permet aux gens de pouvoir passer des moments agréables.

La Fondation Idris Carlos Kameni (ICK) limite-t-elle ses activités seulement au football ?

De par cette foi qui m’anime, de chrétien que je suis, de sortir un peu du cadre dans lequel nous exerçons, parce qu’il faut le remarquer, la Fondation travaille sur plusieurs aspects. On va souvent vers des orphelins, des plus démunis. Et quelque part, je sais qu’il y en a qui travaillent pour des églises et qui n’ont pas souvent ce moyen-là de se retrouver autour d’un ballon, de se recréer de cette manière ; d’où l’initiative.

Vous revenez de la Coupe d’Afrique des Nations. C’est derrière vous désormais ?

Effectivement. Après l’élimination, il fallait passer à autre chose. Plus on ressasse ce moment, plus on en souffre. On a tout donné et malheureusement, on n’a pas permis à notre peuple de vivre le rêve qu’il a connu par le passé. Sportivement, il faut l’accepter. Il va falloir apprendre des erreurs commises pendant cette compétition pour pouvoir travailler afin de pouvoir donner le rendement meilleur aux prochaines échéances.

Après l’élimination des Lions vous avez remis votre vie à Dieu ?

Ma vie, je l’ai remise à Dieu depuis que je suis un homme conscient. Je ne pouvais pas le faire étant bébé. Du moment où je distingue le bien du mal, il fallait que le Seigneur prenne soin de moi. Ce n’est pas à la fin d’une compétition que je pense au Seigneur. Je le fait à tout instant de ma journée.

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