Cameroun – huile de palmiste: Un produit à multiple usage

Encore appelée « Manyanga », l’huile de palmiste, surtout celle ce couleur jaune, est vendue dans les grandes surfaces et boutiques de Ngaoundéré.

Aux prix de 200 à 2000 FCfa, selon le volume du conditionnement. Des groupements d’intérêt commun (GIC) s’attellent de plus en plus à la fabrication et mise à disposition du produit sur le marché de la région. L’huile de couleur noire, à laquelle on prête beaucoup de vertus thérapeutiques, elle, est nettement plus chère sur le marché de Ngaoundéré, et moins visible.

De toutes les manières, l’une ou l’autre sont ancrées dans les habitudes des habitants de la cité capitale de l’Adamaoua, pour l’entretien de la peau. Pour certains, moins coûteuse que la panoplie des produits cosmétiques sur le marché de l’Adamaoua, l’huile de palmiste participe considérablement à la réduction du phénomène du décapage de la peau.

Du fait de la rareté des noix de palme dont la pulpe sert à préparer des mets tels « l’okok » ou le « Sanga », les populations ont recours à l’huile de palme. Ces mets plus connus dans des régions du Grand-Sud, peuvent ainsi être dégustés à Ngaoundéré, où le litre d’huile de palme revient à 1000 FCfa. Mais il reste d’office que les spécialités culinaires des régions de l’Ouest, du Sud-Ouest, Nord-Ouest et du Centre, telles le « Eru », le « koki », le « kontchap », le « kondrè », ont pignon sur rue à Ngaoundéré, faites à base d’huile de palme comme à l’accoutumée. Cette huile est aussi utilisée pour les fritures et certaines sauces locales de l’Adamaoua.

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