Convoqués hier, 02 mars 2022 pour la 32ème session du comité de concertation et de suivi du dialogue social, les responsables des syndicalistes ne sont pas satisfaits des assises.
« Nous devons faire du dialogue social bien compris, le moteur de l’action utile et le vecteur du progrès social pour tous », a exhorté Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale. C’était au cours de la 32ème session du comité de concertation et de suivi du dialogue social hier, le 02 mars 2022 à Yaoundé. L’amélioration des conditions de travail reste le principal problème des syndicats des travailleurs au Cameroun. Appelés pour un dialogue afin de trouver des solutions idoines, les représentants des syndicats pensent que l’heure n’est plus au dialogue mais aux actes. Face à cette situation qui perdure, ils ne comptent pas baisser la garde. « Nous sommes fatigués de venir nous asseoir pour discuter alors que rien n’est fait pour améliorer la situation. Nous avons pris la décision de ne plus assister à ce comité tant que les choses ne changeront pas », a confié un syndicaliste.
Dans le même sillage, Isaac Bissala, président de l’Union générale des travailleurs du Cameroun indique : « Nous constatons qu’il y a de plus en plus des problèmes au sein du monde du travail. Tous les secteurs sont touchés. Le gouvernement ne fait pas d’efforts pour que les choses puissent changer ». Le syndicaliste annonce des sit-in et des grèves à partir du mois de mars pour exprimer leur mécontentement.
Pour trouver des solutions aux différentes revendications des travailleurs, le ministre a exhorté ses collaborateurs à plus d’abnégation, d’engagement et au sens des responsabilités. Ceci dans le but d’apporter au comité l’énergie et le dynamisme qu’il est en droit d’attendre dans l’accomplissement de sa principale mission de suivi et de veille dans la mise en œuvre effective des mesures décidées par le gouvernement dans le sous-secteur travail et sécurité sociale. Quant au climat sanitaire, le gouvernement va poursuivre les réflexions pour assurer la bonne santé des travailleurs, garantir la productivité économique et le développement de notre économie.