Cameroun : Chantal Biya accusée d’avoir arraché la maison des ambassadeurs camerounais à Paris

Chantal BIYA à Malabo

L’information est rapportée par l’activiste camerounais Boris Bertolt. Exilé, ce dernier vit depuis de longues années, à Lille en France.

Selon cet activiste très hostile au régime de Yaoundé, Chantal Biya la Première dame camerounaise, s’est approprié la résidence des ambassadeurs camerounais à Paris. Une maison achetée par Ahmadou Ahidjo le premier président camerounais. A en croire un post qu’il a émis sur les réseaux sociaux, la résidence des ambassadeurs camerounais à Paris ravie selon lui par Chantal Biya l’épouse du chef de l’État, avait été achetée à prix d’or par Ahmadou Ahidjo, à Neuilly-sur-Seine. L’on parle alors d’un superbe appartement devenu la propriété de Chantal Biya depuis près de 20 ans.

Selon Boris Bertolt, depuis lors, les ambassadeurs camerounais ont « erré » à Paris, avant l’achat d’une maison à plusieurs milliards francs CFA, par Lejeune Mbella Mbella, ci- devant ambassadeur du Cameroun à Paris, dans le 94e à Saint Maures, à une dizaine de minutes de la capitale française.
Chantal Biya est donc accusée d’avoir arraché la maison des ambassadeurs camerounais à Paris, et d’y avoir autorisé elle-même et ses deux enfants uniquement, à y entrer.

Si de telles allégations sont vraies, l’acte est d’une extrême gravité, pour un appartement acheté aux frais du contribuable camerounais.
Pire encore, l’on apprend qu’Alfred Nguini l’actuel ambassadeur du Cameroun en France, a refusé d’occuper la maison du 94e à Saint Maures, et pris un très chic appartement à Paris qu’il loue à 4 millions francs CFA le mois aux frais du contribuable camerounais, après avoir séjourné pendant trois mois, au très luxueux hôtel 05 étoiles  » Le Collectionneur » à Paris, un hôtel qu’on dit très prisé par Bernadette Sassou Nguesso l’épouse du dictateur et président putschiste congolais, Dénis Sassou Nguesso. Un établissement touristique qui cède ses moindres chambres à 600 euros ( 400 mille francs CFA) par jour, et qui aux dires de Boris Bertolt avait coûté 36 millions francs CFA à l’État du Cameroun, durant les trois mois de séjour d’Alfred Nguini.

Affaire à suivre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *