Décédé le 1er janvier 2019 en France le corps du pilote de ligne qui totalisait 31 ans de carrière à l ́ex- Camair et un passage à Camair-co, a été ramené vendredi dernier à Douala.
Le commandant Pierre Ndzana a effectué son dernier atterrissage, vendredi dernier à l ́aéroport international de Douala. Décédé le 1er janvier 2019 des suites de maladie à l ́hôpital George Pompidou en France, le corps du pilote de ligne, qui aura passé 31 années au service à l ́ex-Camair et un passage à Camair-co, a été ramené vendredi dernier, et déposé à l ́hôpital général de Douala. L’inhumation est prévue dans les prochaines semaines à Evodoula. Deux ans déjà que Pierre Ndzana, le tout premier pilote du département de la Lekie, avait pris sa paisible retraite du côté de Bonatone à Douala. Par sa simplicité, son humilité, son sens du partage, sa promptitude à voler au secours des autres, il a été adopté et est désormais considéré comme un fils de ce Canton. « Il était plus Douala que eton, mais n ́avait jamais lâché les siens, toujours présent, à l ́écoute et très actif, pour le développement de son Evodoula natal et la Lekie en général », lâche un proche inconsolable.
La traditionnelle cérémonie de remise de dons aux siens l ́année passée, n ́a pas eu lieu, comme c ́est souvent le cas chaque fin d ́année. C ́est le
Commandant Pierre Ndzana, après la fermeture de la défunte Camair, qui a effectué le dernier vol d ́essai du « Dja » boeing 767-300 de 215 places, le 8
mars 2008. Il sera également le premier, accompagné de son co-pilote Nicolas Pokossy Doumbe, à effectuer le premier vol technique de l ́appareil devenu la propriété de Camair-Co, depuis son retour de Shannon Aerospace en Irlande, pour révision technique après plus de 15 mois d’immobilité. Une satisfaction pour celui qui n ́avait pas hésité à répondre à l ́appel, pour faire redécoller ce nouveau fleuron qui faisait la fierté du Cameroun. « C ́est une grande fierté pour moi, qui ai été formé par le Cameroun, c ́est le seul service que j ́aurais pu rendre à mon pays. Des anciens collègues de Camair sont partis, et je suis là parce que j ́espère que le projet Camair-Co va aboutir. On croit que le reste va suivre », s ́exprimait-il devant notre confrère Alain Tchakounte. Né en 1951, il laisse une veuve et cinq enfants dont le deuxième est pilote de ligne comme lui.