Cet argent va servir à la réhabilitation et construction de nombreuses infrastructures.
Si l’on s’en tient aux avis des techniciens et experts à pied d’œuvre pour les travaux d’infrastructures à l’université de Ngaoundéré, l’institution s’achemine vers un bel héritage des jeux universitaires. De fait, malgré la suspension des cours à cause de la pandémie du Coronavirus, les travaux de réhabilitation et de construction se poursuivent. Il aura donc fallu refaire le complexe sportif à l’abandon depuis des années, tout comme la maison du sportif qui abrite les vestiaires. Toutes ces infrastructures situées en contrebas de la cité universitaire subissent un coup de neuf. C’est à juste titre que l’infrastructure directement au bord du lac de Dang s’érige progressivement en pôle d’attraction de l’université.
«Le complexe a été envahi par de nombreux arbres. Nous les avons déracinés, notamment sur la plateforme de jeux, le terrain multisport. Ce qui est intéressant, c’est que cet ouvrage était quand même solide, sinon, la nature l’aurait déjà totalement envahi. Derrière le bâtiment du complexe qui jouxte le lac, nous allons aussi aménager pour rendre plus attractif et avoir une vue directe sur le lac. Nous allons tout finir dans quelques jours», fait savoir un responsable en charge de la réhabilitation du complexe.
La construction du gymnase est à la phase des fondations. «Mais comme l’entreprise en charge des travaux a une bonne surface financière, ça ne prendra pas du temps. Ce d’autant que le style dudit gymnase est une salle de sport», explique un responsable des travaux à l’université. Toutes ces infrastructures au bord du lac seront reliées par une route. Et c’est l’université de Ngaoundéré qui gagne en extension de ses espaces viables sur le campus principal. Autres travaux dont l’avancée est significative, ce sont bien ceux de l’extension de la tribune officielle. Il en est de même du remodelage du stade de football.
Il reste pourtant une des infrastructures qui suscite la curiosité de la majorité, au rond-point central de l’université, le monument des jeux. A moitié dévoilé, on peut y voir une dame tenant un livre entre les mains. «Nous sommes en train de bâtir un monument dont la vision est d’attirer les femmes vers l’enseignement supérieur.
On a donc une dame qui est en train de lire, ce, pour encourager les femmes du Septentrion à davantage s’investir dans l’éducation», indique le recteur Uphie Chinje Melo. La cagnotte allouée à tous ces travaux en prélude aux JU de Ngaoundéré s’élève à environ 800 millions FCfa. Il est donc évident, que la date des jeux soit repoussée ou pas à cause de la menace Covid-19, que l’université de Ngaoundéré tirera profit de ses infrastructures.
