BIR: L’unité d’élite pour la sécurité au Cameroun

Créé en 1999 et composé de près de 5 000 hommes, le Bataillon d’intervention rapide (BIR), est considéré comme la force la mieux équipée et entraînée du Cameroun.

Doté d’un matériel de guerre polyvalent (terre, mer et air) et d’une formation hautement rigoureuse, le BIR (lien) joue un rôle majeur dans la défense du territoire. A sa création, cette force a eu pour mission d’éradiquer le grand banditisme en zone de forêt et surveiller les frontières. Depuis 2010, elle est associée à la sécurité du président de la République. Et désormais, au cœur du système de défense et de sécurité du territoire. En effet, le BIR est donc aux côtés des populations en situation de conflits ou de guerre, pour leur assurer protection.
Domaines d’intervention du BIR Depuis sa création, le BIR intervient sur divers plans :

– la sécurisation de la presqu’île de Bakassi (2009),
– la lutte contre les coupeurs de route et Boko Haram dans l’Extrême-Nord (2014),
– protection des populations contre les terroristes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (2016),
– une présence dans chaque région militaire,
– la sécurité présidentielle.

La liste de ce que le BIR est ou de ce qu’il réalise comme actions sur le terrain est loin d’être exhaustive.

Aux côtés des populations

Les missions du Bataillon d’intervention rapide vont largement au-dessus du strict cadre du théâtre des opérations militaires.
Ainsi, ces professionnels de l’armée se déploient également à travers :

– le soutien à la santé et à la sécurité des populations des régions affectées
– le soutien à l’éducation des jeunes apprenants dans lesdites régions,
– la construction des bâtiments et des forages d’eau au profit des populations des zones en crise,
– la distribution de l’aide alimentaire,
– la sécurité des escortes des ONG, des convois humanitaires, des médias, des personnalités etc.

Ce que le BIR n’est pas…

Contrairement aux allégations de Médiapart sur le BIR, cette force professionnelle n’est pas :

– une chambre secrète de tortures des populations civiles,
– une force qui viole les droits de l’homme,
– une composante en marge du respect du droit international.

En clair, le BIR représente pour les populations en situation difficile, une grande assurance et ne saurait être assimilé à une force qui terrorise.

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