Dialogue National: Les Suisses demandent 10 milliards de FCFA pour faire participer les terroristes

Au mois de juin 2019, dans un communiqué, le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) de la Suisse indiquait que ce pays avait été mandaté par une majorité des parties pour faciliter un processus de négociation inclusif au Cameroun.

Ceci après une rencontre avec divers groupes d’opposition camerounais qui a eu lieu du 25 au 27 juin de l’année en cours. Seulement, le 10 septembre 2019, le président de la République du Cameroun a annoncé la convocation pour la fin du mois, d’un grand dialogue national. Paul Biya a ainsi privilégié une solution endogène à cette crise dans un contexte où plusieurs pays à l’instar de la Suisse se voyaient bien en faiseurs de paix. Aujourd’hui après l’échec de cette option helvétique, les « médiateurs » de ce pays demandent via certains réseaux, 10 milliards de FCFA à l’Etat du Cameroun pour faire participer les terroristes au grand dialogue national.

Cela n’est un secret pour personne, le président de la République Son Excellence Paul Biya est réputé être à l’écoute de ses compatriotes. C’est ainsi qu’en temps opportun, il a su prendre des initiatives et des décisions idoines pour que reviennent la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le 10 septembre 2019, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un grand dialogue national dès la fin de ce mois de septembre 2019. Autour du Premier Ministre,Chef du gouvernement qui en assurera la présidence, ce rendez-vous historique réunira un aéropage de personnalités de divers horizons :politiques, opérateurs économiques et autres représentants de l’ensemble des couches de la communauté nationale. Il s’agira de passer en revue les maux qui ont ces trois dernières années, mis en mal les fondements de la société camerounaise hypothéquant en même temps l’avenir de la nation. Pays caractérisé par une diversité socio-culturelle et ethnique unique en Afrique, le Cameroun a su bâtir son unité grâce à ses différentes composantes, reconnue et saluée de tous les observateurs. Pourtant, ces valeurs de tolérance, d’acceptation de l’autre et de vivre-ensemble sont battus en brèche depuis peu par divers acteurs constitués pour l’essentiel d’entrepreneurs de guerre, qui n’ont pas hésité à attenter à la vie d’innocentes victimes, à s’en prendre aux biens publics. Y compris les infrastructures sociales les plus vitales pour le bien-être des citoyens.

La médiation Suisse

La Suisse a annoncé au mois de juin 2019 jouer un rôle de médiateur dans la crise anglophone au Cameroun où des séparatistes militent pour la création d’un Etat indépendant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Dans un communiqué, le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) indiquait que «la Suisse a été mandatée par une majorité des parties pour faciliter un processus de négociation inclusif». «Le DFAE s’emploie à trouver une solution pacifique et durable à la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun, en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire», une organisation basée à Genève. Une rencontre avec «divers groupes d’opposition» camerounais a eu lieu du 25 au 27 juin en Suisse, expliquait alors le DFAE. Une première rencontre, également avec l’opposition, s’est tenue en mai, selon un porte-parole du DFAE. Le ministère soulignait que «l’objectif de cette (deuxième) rencontre était de préparer les futures négociations de paix entre le gouvernement camerounais et l’opposition politique».

L’annonce intervenait alors qu’une quarantaine d’opposants camerounais – des exilés, selon le journal La Tribune de Genève – avaient forcé l’entrée
d’un grand hôtel de Genève où séjournait le président camerounais. Chose impossible au Cameroun. Un acte qui selon certaines sources, n’avait pas
été suffisamment encadré par certaines forces de l’ordre de ce pays sous le fallacieux prétexte que l’espace dédié à l’hôtel en question était un cadre
privé supposé inviolable sauf sollicitation des responsables de cet hôtel. De l’avis de certains observateurs de la scène politique internationale, c’était une façon voilée pour la Suisse d’accorder son soutien aux contempteurs du Chef de l’Etat camerounais installés en Suisse. Des farouches opposants déterminés à faire tomber le président de la République du Cameroun pourtant démocratiquement réélu par ses compatriotes lors de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2019 pour un autre mandat de 07 ans à la tête du Cameroun. Une médiation Suisse diversement appréciée par plusieurs camerounais. De l’avis de plusieurs parmi eux, le Cameroun n’avaient pas besoin d’un médiateur étranger qui n’est véritablement pas au fait des réalités dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest pour résoudre la crise qui y sévit.

Ce d’autant plus que, après la tentative d’agression de leur Chef d’Etat en terre Suisse, ils y ont vu le soutien d’un pays pourtant ami si l’on reste collé au langage diplomatique, à un groupe de terroristes ayant trouvé refuge dans celui-ci et qui pourtant menace de plonger le Cameroun dans le chaos
si ses actuels dirigeants ne songent à partir du pouvoir. Une médiation problématique qui n’a pas étalé ses tentacules jusqu’au 10 septembre 2019 date de l’adresse à la nation de Son Excellence Paul Biya. Dans celles-ci, le président Paul Biya a eu ces propos : « j’en appelle justement aux pays qui abritent ces extrémistes. S’ils se soucient réellement de la situation des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qu’ils agissent contre ces criminels. La plupart n’ont plus la nationalité camerounaise, mais ils passent leur temps à collecter des fonds pour perpétrer des actes terroristes au Cameroun, à commanditer les incendies, des kidnappings et des assassinats et à lancer des mots d’ordre pour empêcher les enfants d’aller à l’école et les citoyens de vaquer tranquillement à leurs occupations. »

Les 10 milliards demandés par les Suisses pour faire participer les terroristes au grand dialogue national Avec la décision de faire organiser un grand dialogue national, Paul Biya a pris ses responsabilité en âme et conscience tant devant son peuple que devant l’histoire. Le Président
Biya Par cet engagement, a privilégié une solution endogène à cette crise dans un contexte où plusieurs pays, institutions et personnalités du
monde le gavaient de conseils et se voyaient bien en faiseurs de paix. Son choix : s’impliquer et payer de sa personne, comme depuis 37 ans, en fai-
sant grand cas des contributions extérieures pertinentes, mais en apportant une réponse camerounaise, au temps voulu par lui-même. Paul Biya est venu, dans sa posture de Chef de l’Etat, briser les ambitions mercantilistes de certains médiateurs embusqués tel que la Suisse. La Confédération helvétique avec son lot de médiateurs, voyait son action se diluer comme du sucre dans de l’eau.

Ainsi, le pays représenté au Cameroun par l’ambassadeur S.E. Pietro Lazzeri pendant la période de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, personnage du reste soupçonné d’avoir fourni des informations erronées à certaines chancelleries européennes sur la situation réelle dans ces régions, n’a guère baissé les bras dans son intention de jouer les médiateurs alors que, le président de la République a désigné le Premier Ministre ,Chef du gouvernement, Dr.Dion Ngute ,fils de l’une des régions en crise pour conduire ce grand dialogue national. En effet, via certains réseaux, le pays de Pietro Lazzeri se propose contre argent, dix milliards de FCFA, de faire participer au grand dialogue national, ceux des terroristes séparatistes camerounais recensés dans ce pays. Une grosse arnaque qui ne sauraient passer lorsqu’on sait que le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute , mène de larges consultations afin de recueillir les avis les plus divers ,qui serviront de source d’inspiration pour la conduite des débats. Des délégations ont été envoyées à la rencontre de la diaspora sans exclusive afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.

Le Quotidien du 24 septembre 2019

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