Beac: Mise en circulation annoncée de nouvelles coupures

Le volume limité de billets de 500 F, 1000 F et 2000 F en question est protégé contre le vieillissement précoce. La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient d’annoncer qu’elle va procéder à la mise en circulation d’un volume limité de billets de 500 F, 1000 F et 2000 F ayant bénéficié d’un traitement de surface spécifique, visant à protéger ceux-ci contre toute forme de vieillissement précoce et à permettre leur traitement mécanisé par la suite. Cette opération rentre dans le cadre de l’amélioration de la qualité et de la tenue en circulation de ses coupures de basse dénomination. L’institution sous-régionale précise, pour ce qui est des rendus visuels, des teintes et des signes de sécurité de ces billets, qu’ils restent en tous points identiques à ceux actuellement en circulation. La Beac attire cependant l’attention des professionnels de la filière fiduciaire sur le fait que ces billets peuvent présenter un aspect légèrement plus lisse ainsi qu’une rigidité accrue au touché, précise ce traitement mécanisé n’altère en rien l’authenticité de ces billets qui vont circuler de manière concomitante avec ceux précédemment émis.
Cette émission de nouvelles coupures de billets de banque sur le marché de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) par la Beac intervient quelques mois seulement après ce qui a été assimilé à une pénurie de pièces dans l’espace sous économique sous-régional. Au terme d’une session du Comité de stabilité financière en Afrique centrale, en septembre 2014, le gouverneur de la Beac, Lucas Abaga Nchama, avait annoncé avoir donné instruction à ses collaborateurs d’inonder le marché en petites coupures de billets et en pièces d’argent. Cette annonce avait directement été suivie d’effets, pour ce qui est des pièces, tandis que l’émission des petites coupures de billets, elle, a du attendre. Une source à la Beac indique que l’émission annoncée des coupures de 500 F, 1000 F et 2000 F est plus guidée par la volonté des dirigeants de la Beac de limiter la contrefaçon, en produisant des billets plus difficiles à reproduire, que par un réel souci d’inonder le marché sous-régional.