Balance commerciale : Un déficit de 818,1 milliards de FCFA de Fcfa pour le Cameroun

A fin juin 2018, l’activité économique sur le territoire camerounais a tout de même crû de 3,9%, comparée à la performance enregistrée au cours de la même période en 2017 selon les analyses de l’Institut national de la statistique (INS).

Au premier semestre 2018, les recettes d’exportation du Cameroun se chiffrent à 794,6 milliards de FCFA pour 2,5 millions de tonnes de marchandises, enregistrant ainsi des baisses de 16,8% en valeur et 24,7% en quantité par rapport au premier semestre de l’année précédente.
Pour ce qui est des dépenses d’importation du pays, leur valeur s’élève à 1612,7 milliards de F CFA pour 4,2 millions de tonnes de marchandises, enregistrant ainsi des hausses de 20,8% en valeur et 27,2% en quantité par rapport au premier semestre 2017. Conséquence, Le premier semestre 2018 enregistre un déficit de la balance commerciale de 818,1 milliards de FCFA, soit une augmentation de 437,7 milliards de F CFA (+115,1%) par rapport au premier semestre 2017.
En rappel, la balance commerciale est la différence, en termes de valeur monétaire, entre les exportations et les importations de biens ou de biens et services (dépend du pays) dans une économie sur une période donnée. On parle aussi de solde commercial. Une balance commerciale positive signifie que le pays exporte plus de biens et services qu’il n’en importe : on parle alors d’« excédent commercial » ou de « balance excédentaire ». Quand elle est négative, on parle de « déficit commercial ».

3,9% de taux de croissance

A fin juin 2018, l’activité économique sur le territoire camerounais a crû de 3,9%, comparée à la performance enregistrée au cours de la même période en 2017.Selon les analyses de l’Institut national de la statistique (INS), qui révèle cette information, cette vigueur de la croissance économique est essentiellement le fait des secteurs primaire et tertiaire.
En effet, explique l’INS, dans le primaire, l’activité a crû de 4,6% par rapport à la même période en 2017, grâce à la bonne tenue des activités sylvicoles, de l’agriculture vivrière et de l’élevage, toutes choses qui ont permis d’annihiler les effets du déclin observé dans l’agriculture d’exportation (bananes, café, cacao, etc.)
Alors que la croissance dans le secteur secondaire déclinait de 0,3% par rapport au premier trimestre 2018 (1,3%), le regain des activités dans le tertiaire s’établissait à 4,7%. « La croissance observée dans le secteur est le reflet d’une activité soutenue dans presque toutes les branches d’activité », souligne le rapport de l’INS.

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