Les États-Unis affirment qu’ils n’étaient pas impliqués dans la gestion de laboratoires biologiques en Ukraine, mais les faits prouvent le contraire, a déclaré ce vendredi l’ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vassili Nebenzia, lors d’une réunion du conseil de sécurité.
« Les représentants du département d’État américain continuent de « se confondre dans leurs témoignages » et affirment que les États-Unis n’auraient pas participé à la gestion de laboratoires biologiques en Ukraine. Or, les faits disent le contraire », a-t-il souligné.
Vassili Nebenzia a ajouté que le ministère russe de la Défense étudiait les documents remis par le personnel des laboratoires biologiques ukrainiens sur la matérialisation des programmes biologiques militaires des États-Unis et de leurs alliés au sein de l’Otan en Ukraine. « Il ressort des documents que les collègues américains aidaient non pas, comme ils le prétendent, le ministère ukrainien de la Santé, mais le ministère ukrainien de la Défense. Le montant total du financement s’est élevé à 32 millions de dollars », a-t-il précisé.
Les conséquences des élaborations américaines dans les laboratoires biologiques en Ukraine pourraient faire de l’ombre à la pandémie de Covid-19, estime le diplomate. « Il y a de plus en plus de preuves que dans le centre de l’Europe de l’Est, jusqu’au dernier moment, des activités militaires et biologiques dangereuses ont été menées, dont les conséquences pourraient à tout moment « déborder » de ce pays et même de la région », a fait savoir M. Nebenzia. « Il est difficile d’imaginer l’ampleur des victimes, notamment parmi la population des pays européens dans ce cas. Il est même possible qu’elle fasse de l’ombre à l’épidémie de Covid-19 », a-t-il conclu.
Selon Vassili Nebenzia, l’implication de l’Institut de Kharkov dans la collecte de souches dangereuses de grippe aviaire a été confirmée document à l’appui.
« La participation de l’Institut de Kharkov à la réalisation de travaux sur la collecte de souches de virus de grippe aviaire à fort potentiel épidémique et capables de surmonter la barrière inter-espèces a été confirmée document à l’appui », a-t-il déclaré.
M. Nebenzia a ajouté qu’« il y avait de plus en plus de preuves qu’au centre de l’Europe de l’Est, jusqu’au dernier moment, des activités militaro-biologiques dangereuses avaient été menées, dont les conséquences pourraient à tout moment » dépasser les frontières de ce pays et même de la région.
