La violence au Cameroun connaît une escalade dramatique avec le cas bouleversant de Yolande K., 35 ans, tabassée par des membres de sa belle-famille au quartier Deido à Douala le 23 mai dernier. Cette agression brutale illustre parfaitement la montée inquiétante des violences domestiques et conjugales qui gangrènent le tissu social camerounais. Les dernières statistiques révèlent une explosion des cas d’agressions verbales et physiques dans tout le pays, particulièrement dans les centres urbains. Cette réalité alarmante soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mécanismes de protection des victimes et la prévention de ces actes barbares.
Un drame familial qui interpelle sur la violence domestique
« Avant sa mort, celui-ci avait exprimé à sa belle-fille, son désir d’être enterré au cimetière de Deido », témoigne un proche de la famille. Cette dispute successorale a rapidement dégénéré en violence physique impliquant plusieurs membres de la famille élargie.
L’agression s’est produite en plein jour, démontrant l’impunité croissante dont jouissent les auteurs de violences familiales. Yolande K. a été hospitalisée suite aux coups reçus, présentant des blessures graves à la tête et diverses contusions corporelles.
Une société camerounaise en proie à la brutalisation
Les statistiques officielles révèlent une augmentation de 47% des violences domestiques au Cameroun depuis janvier 2025. Cette explosion touche particulièrement les femmes et les enfants dans les conflits familiaux liés aux héritages et aux disputes conjugales.
« Les cas de violence se multiplient dans les rapports sociaux du quotidien », confirment les observateurs sociaux. Cette banalisation progressive de l’agression physique comme mode de résolution des conflits familiaux inquiète profondément les autorités sanitaires et judiciaires.
Comment peut-on briser ce cycle infernal de violence qui détruit les familles camerounaises ?