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L'ouverture sur le Cameroun

VIH Sida : Un traitement « du lendemain » existe

Un programme gratuit permet désormais d??éviter la contamination du VIH dans un délai de quatre heures après l??exposition. Les amoureux des situations à risque peuvent souffler un bon coup. Après un « accident » avec le moyen de contraception pendant un rapport s*e*xuel avec un séropositif ou une

personne contaminée, l??individu exposé au VIH a quatre heures chrono, au trop 48 heures après l??incident, pour se rendre dans un centre de santé et se faire administrer un traitement prophylactique. Appliqué depuis 2007 dans des centres agréés et dans des unités de prise en charge retrouvées dans des hôpitaux au Cameroun, ce programme administré gratuitement durant un mois, empêche le virus d??engager son processus de multiplication dans le sang. Selon le Dr Charles Kouanfack, chef service « Hôpital de jour » à l??Hôpital central de Yaoundé, « ce traitement prévient la contamination et si la personne exposée a été en contact avec un liquide qui contient le virus, le traitement ralentit sa progression et évite la contamination. » Les personnels médicaux sont également concernés par ce traitement. « Il arrive qu??au cours des soins prodigués à un patient atteint de Sida, les personnels de santé soient piqués par une aiguille pleine ou creuse. Parfois, le liquide biologique d??une personne séropositive jaillit dans leurs yeux », explique le Dr Kouanfack. En cas de viol, les victimes peuvent aussi bénéficier de ce programme grâce auquel le taux de contamination est diminué d??environ 66%. Si le personnel médical et d??autres personnes font quelques fois appel au traitement prophylactique, il reste très peu connu. Comme l??explique le Dr Kouanfack, «les gens ne sont pas encore très bien informés. Il y en a qui viennent trois ou cinq mois après une probable contamination. » Le programme, aussi révolutionnaire soit-il, manque encore de promotion. Attention cependant aux inconscients qui verraient en ce service une occasion de s??amuser et de se diriger au plus vite vers les centres de santé. Ce traitement peut avoir des effets secondaires.
Monica NKODO, Cameroon Tribune

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