L’opération de l’interception du cargo russe Baltic Leader dans la Manche ont été effectuées par la garde-côtes des douanes, avec l’appui de la Gendarmerie maritime et de la Marine nationale en coopération avec les autorités américaines, a fait savoir ce samedi le ministère français de l’Économie et des Finances.
Selon ses informations, le navire a quitté le port de Rouane vendredi à 12h45 (UTC+1) à destination de Saint-Pétersbourg avant d’être intercepté samedi à 02h00. « Il a été dérouté vers le port de Boulogne-sur-Mer, avant d’être soumis à un contrôle douanier à quai dans le cadre d’une opération conduite en coopération avec les autorités américaines », indique le communiqué.
« A l’issue du contrôle, un procès-verbal a été notifié au capitaine du navire et représentant de l’armateur, lui signifiant que ce navire, propriété de la société PSB Lizing, contrevenait au règlement d’exécution (UE) 2022/260 du Conseil du 23 février 2022 […] concernant les mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine », a ajouté le ministère.
L’ambassade russe en France a déclaré avoir envoyé une note de protestation au ministère français des Affaires étrangères suite à l’interception du navire russe. Le porte-parole de l’ambassade russe Alexandre Makogonov a indiqué que le sort du navire serait décidé par la justice. Il a promis que l’ambassade russe prendrait les mesures nécessaires afin de protéger les droits et les intérêts des marins russes.
PSB Leasing a déclaré que le navire ne lui appartenait pas.
