Tuerie de Kumba : des pleureuses professionnelles recrutées par les ennemis du Cameroun

Des pluereuse manipulatrices

Recrutées par une ONG, vraisemblablement pour saper les efforts de paix menés par la nation, ces pleureuses professionnelles, qui généralement assistent, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes les familles lors des levées de corps et les obsèques, viennent de signer une entrée fracassante dans le monde de l’audiovisuel.

En effet, Invitées vedettes de la chaîne de télévision Equinoxe TV, trois comédiennes, présentées comme des victimes directes de la guerre qui sévit au NOSO, ont au cours de l’émission ‘’Paroles de Femmes’’, inondé le plateau de leurs larmes. Professionnelles jusqu’au bout des ongles, elles ont captivé et suscité l’émotion ainsi que la compassion des milliers de téléspectateurs, y compris la présentatrice elle-même. Plusieurs téléspectateurs avouent avoir écrasé quelques larmes, devant le témoignage pathétique de celles-ci.

Mais comme il n’y a pas de crime parfait, le simulacre sera éventré, une voisine ayant reconnu l’une des invitées qu’elle connaissait très bien comme n’ayant jamais été à Kumba. Dépitée, elle s’adressera à la gendarmerie qui mettra la main sur la pleureuse. Celle-ci avouera aux pandores qu’elle a été poussée à jouer les simulatrices. Elle reconnaîtra qu’elle vit à Bonassama à l’entrée de l’école maternelle menant au Lycée Bilingue. Mère de nombreux enfants et de petits enfants, elle aurait été contactée par une connaissance exerçant dans une ONG. Une somme de 50 000 francs CFA lui a été remise pour la besogne.

Maintenant que la supercherie a été mise à nu, il reste à trouver les commanditaires. D’abord l’ONG qui a recruté ses pleureuses professionnelles. Mais une enquête devrait aussi être ouverte pour établir la responsabilité de la chaîne de télé la plus créditée de l’heure au Cameroun. Equinoxe TV est-elle dans ce coût fourré ? C’est-à-dire complice au commanditaire de cette plaisanterie de très mauvais goût ? Ou alors la chaîne aura plutôt failli au sacro-saint principe journalistique de la déontologie et de l’éthique professionnelle, qui entre autres demande que l’on s’assure sur l’identité réelle des personnes à qui on donne la parole ? Wait and see !

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