Dans une atmosphère chargée de tensions et de désinformation, Romain Ayina, un observateur avisé, nous livre sa réflexion sur la situation actuelle qui prévaut au sein du Gicam, la plus grande organisation patronale du Cameroun. Avec une assemblée générale extraordinaire imminente, et un contexte marqué par la propagation de mensonges, de manipulations et d’attaques ciblées, Ayina soulève des questions pertinentes sur la dynamique du pouvoir, les tentatives de déstabilisation, et le rôle des médias dans ce scénario tumultueux. Cette tribune libre, en dépit de son caractère critique, est une invitation à la réflexion sur la manière dont nous, en tant que société, gérons l’information, la vérité et l’intégrité.
Manipulations médiatiques autour du GICAM : une tribune libre dénonçant le rôle d’EQUINOXE
EQUINOXE, LA DESINFORMATION ET NOUS
L’Assemblée générale extraordinaire du Gicam prévue pour demain 11 juillet 2023 n’aurait été qu’une formalité si elle ne se tenait dans un Cameroun où les menteurs sont glorifiés, où les maîtres-chanteurs font la loi, et où l’impunité règne.
Par Romain Ayina
Qu’un quarteron d’adhérents complotistes, mus par des objectifs de conquête de la présidence du Gicam, essaie d’empêcher la fusion Ecam-Gicam et, ainsi, tente de dicter sa loi à la majorité silencieuse qui compose la plus grande organisation patronale du Cameroun, est tout simplement hallucinant !
Cette aventure solitaire aurait pu être ignorée dédaigneusement comme on le ferait de toutes les basses œuvres, si elle n’avait recours à autant de désinformation dans des chaînes de grande écoute, de mensonge propagés dans les réseaux sociaux et d’atteinte à l’honorabilité de l’actuelle présidence du Gicam.
Depuis hier dimanche, ces personnages sans foi ni loi ont détourné les logo et charte graphique du Gicam pour faire dire à Célestin Tawamba des massages qu’il n’a jamais écrits. Ils ont adressé des tracts mensongers aux adhérents et font leur possible pour semer la zizanie et créer de la tension. Ils s’agitent en désespoir de cause après avoir échoué, y compris par voie de justice, à empêcher l’Assemblée générale de demain, au cours de laquelle se décidera le sort de la fusion.
Cette entreprise de déstabilisation est relayée par Equinoxe télévision de Sévérin Tchounkeu. Ce personnage au passé trouble, cet ambitieux dénué d’une once de conviction, passé par le RDPC et par le Cener de Fochivé avant de se muer en chevalier blanc du « camp du changement », grand donneur de leçon de liberté de la presse, qui n’hésite pas à mettre sa chaîne au service d’une nébuleuse comptant de haut en bas Luc Sindjoun, le conseiller spécial du président, André Siaka, ex-président du Gicam, Paul Fokam Kammogne, banquier et patron d’une autre chaine du projet (Vox Africa) et les petites mains de l’affaire, à savoir Emmanuel Wafo et autres Joel Sinkam.
Le 9 juillet dernier, Equinoxe a étrillé la fusion, au cours d’une émission-lynchage, animée par un plateau de procureurs inquisitoriaux, qui entrera dans les annales de la télévision camerounaise pour la honte et la nausée qu’elle a procurée à la profession. Quelle est la destination finale de cet attelage ? Quand on va aussi loin dans le déshonneur, ça ne peut pas être pour le bien de notre économie.
Romain Ayina
