Travaux de la Ring Road: La BAD octroie 12 milliards de Fcfa

Tronçon Babadjou-Bamenda

Les conventions signées le 28 octobre 2019 entre le ministre camerounais de l’Economie et le directeur général du Bureau régional de la BAD, visent également la réinsertion économique des populations vulnérables du Basin du lac Tchad.

L’aménagement et le bitumage de la route nationale N°11 encore appelée « Ring Road » dans la région du Nord-Ouest. Voilà à quoi vont servir les 12 milliards de Fcfa octroyés au Cameroun par la Banque Africaine de Développement ( BAD). Longue de 365 km, la « Ring Road » devra traverser six des sept départements de cette région en crise. Au plan stratégique, il s’agit de former la boucle Bamenda-Bambui-Ndop-Babessi-Nkambe-Misajee-Nyos-Wum-Bafut-Bamenda. Et, plusieurs raccordements à la frontière avec le Nigeria voisin. En rappel, le montant global des travaux est estimé à 167 milliards de Fcfa.

De nombreux emplois en vue grâce à l’implémentation de ce projet. En effet, le ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, parle d’un « potentiel économique immense de cette région ». Pour lui, cela peut-être davantage exploité à travers une agriculture beaucoup plus intensive, un échange commercial beaucoup plus renforcé et des revenus beaucoup plus importants pour relever le niveau de vie dans cette région du Nord-Ouest affectée par la crise depuis trois ans. D’après le directeur général du Bureau régional de la BAD, les travaux s’effectuent en deux phases. La première qui concerne la signature de conventions entre le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et la BAD représentée par Ousmane Doré, vient d’être approuvée à Yaoundé. « Et la 2e phase qui porte sur le grand montant de 135 millions d’unité de compte, est celle qu’on va proposer au Conseil d’administration au mois de novembre » a indiqué le DG du Bureau régional de la BAD.

En plus de cet accord, le Cameroun entend aussi compter sur la Commission du Bassin du lac Tchad pour l’amélioration de la situation humanitaire des personnes en situation de vulnérabilité. Une convention y relative d’une enveloppe de 6,3 milliards de Fcfa a d’ailleurs été signée entre les deux parties à Yaoundé. Pendant trois ans, il sera question de sensibiliser les couches sociales vulnérables sur les risques de l’émigration, les coupes illégales de bois, mais surtout la consommation d’alcool et de drogues.

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