Tpi de Douala-Bonanjo : Martin Mimb au tribunal sans Malicka

Avocats contre Camus Mimb

Le journaliste cité dans une affaire de mœurs, a comparu le jeudi 21 juillet en l’absence de la partie civile, qui n’a pas été notifiée.

L’affaire Bayemi Malicka M. contre Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfrid Otabela était inscrite au numéro 48 du rôle des citations directes des particuliers du Tribunal de première instance (Tpi) de Douala-Bonanjo, hier, jeudi 22 juillet 2021. Aucune des deux parties n’a comparu à cette première audience, très brève, à laquelle l’accusation et la défense n’ont pas pris part. Cette deuxième affaire a été renvoyée au 26 août prochain, pour paiement de la consignation, dont le montant est fixé à 40 000 Fcfa. Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfrid Otabela sont poursuivis dans cette seconde affaire, pour publications obscènes et proxénétisme. Chefs d’accusations contenus dans la citation directe déposée le 24 juin dernier au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo pat le collectif « Universal Lawyers and Human Rights Defence » (Ulhrd) encore baptisé « collectif Fousse », agissant pour les intérêts de Bayemi Malicka M. et contre les deux prévenus.

Mercredi, 21 juillet, Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfrid Otabela ont été extraits de la prison centrale de Douala, sise au quartier New-Bell, où ils ont finalement été placés sous mandat de détention provisoire quelques jours plus tôt. Elle a intervenu après leur garde à vue à la division régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpj/L), suivie de leur déferrement au parquet du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Dans cette autre affaire, où une procédure de flagrant délit a été initiée suite à la plainte déposée à la police judiciaire par Bayemi Malicka, le journaliste sportif et son « complice » présumé ont plaidé non coupables. La partie civile, qui n’est autre que Bayemi Malicka, n’a pas comparu pour motif de sa non notification. La cause a été renvoyée au 04 août prochain pour présentation des réquisitions du ministère public.

Les faits incriminés au promoteur de Radio Sports Info et à son « ami » Eteki Wilfrid Otabela remontent au mois de juin 2021. Selon l’accusation, ils ont fait subir à le jeune Malicka Bayemi des « violences sexuelles en bande suivies de la diffusion de ses images sur les réseaux sociaux et de la création de faux profils pour soutenir le mensonge proféré à son encontre ». Malicka Bayemi a constitué le Collectif Ulhrd pour représenter ses intérêts dans le cadre des procédures en cours au Cameroun et à l’étranger, où une plainte a été initiée pour débusquer les auteurs des actes de cybercriminalité. Tout est parti en effet de séquences de scènes de sextape qui auraient été filmées dans le bureau de Martin Mimb et diffusées sur les réseaux sociaux. Des scènes qui révèlent l’intimité de la jeune fille manifestement sous l’effet de boissons alcoolisées qu’elle aurait ingurgitées en surdose avant la partie à trois.

Théodore Tchopa

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