Thomas Thistlewood, un planteur esclavagiste d’une cruauté sans bornes en Jamaïque

Thistlewood

Au 18ème siècle, la Jamaïque était la plus grande et la plus précieuse colonie britannique, reposant sur un système esclavagiste d’une brutalité inouïe. Thomas Thistlewood, un planteur anglais de l’époque, a tenu un journal détaillé relatant les atrocités qu’il a commises envers les esclaves sous son joug.

Au fil des 10 000 pages de son journal intime, Thistlewood a consigné avec un cynisme glaçant avoir violé 1584 esclaves. Il considérait ces femmes comme sa propriété, de simples animaux sur lesquels il avait tous les droits. Celles qui lui résistaient subissaient des punitions d’une cruauté indicible : fouettées jusqu’au sang, leurs plaies étaient frottées de sel, jus de citron et piment. L’humiliation était totale, certaines se voyant bâillonnées avec des excréments dans la bouche.

Ce système de terreur visait à briser physiquement et mentalement ces esclaves, tout en les exploitant sans merci dans les plantations de canne à sucre. Le journal de Thistlewood met en lumière l’horreur du quotidien de milliers d’esclaves, soumis aux pires sévices et privés de toute humanité par leurs bourreaux.

Un tel témoignage est rare par son ampleur et sa précision glaçante. S’il révèle la noirceur de l’âme de Thistlewood, il éclaire surtout l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’esclavage. Ces esclaves ont enduré l’inimaginable et c’est notre devoir de préserver et honorer leur mémoire, afin que de telles atrocités ne soient jamais oubliées ni répétées.

Par François Mbida pour 237online.com

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