Cameroun – Scandale : La FENASCO bloquée aux portes du stade de Limbé !

FENASCO

À 24 heures du lancement tant attendu des jeux FENASCO, c’est la douche froide pour les organisateurs ! Alors que tout semblait prêt pour donner le coup d’envoi de cette grande fête du sport scolaire camerounais ce mardi, voilà que l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES) vient jouer les trouble-fêtes. Motif invoqué : le non-paiement des frais d’entretien du stade de Limbé, qui doit accueillir les compétitions. Un véritable coup de tonnerre qui plonge la FENASCO dans l’incertitude à quelques heures de son ouverture.

Le stade de Limbé, pomme de discorde entre l’ONIES et la FENASCO

Depuis plusieurs semaines, les organisateurs de la FENASCO s’activent pour offrir une édition mémorable de ces jeux qui rassemblent chaque année le gratin du sport scolaire camerounais. Et le stade de Limbé, fleuron des infrastructures sportives du pays, devait en être le théâtre privilégié. Mais c’était sans compter sur ce coup de théâtre de dernière minute : l’ONIES, gestionnaire de l’enceinte, refuse tout bonnement d’en ouvrir les portes tant que les frais d’entretien n’auront pas été réglés ! Un bras de fer inattendu qui met en péril le bon déroulement de la compétition.

La FENASCO au pied du mur, les élèves en colère

Face à cette situation inédite, les organisateurs de la FENASCO semblent pris de court. À quelques heures du coup d’envoi, comment trouver une solution à cet imbroglio ? Faut-il céder au chantage de l’ONIES et payer la facture, au risque de créer un précédent dangereux ? Ou maintenir la pression, quitte à devoir trouver un plan B au pied levé ? Une chose est sûre : la tension est à son comble et les milliers d’élèves qui ont fait le déplacement à Limbé ne cachent pas leur colère et leur incompréhension. « On nous prive de notre fête pour une sombre histoire d’argent, c’est inadmissible ! », s’emporte ainsi un jeune athlète venu de Yaoundé.

Limbé, symbole d’une gestion des infrastructures sportives qui pose question

Au-delà du cas spécifique de la FENASCO, c’est bien la question de la gestion des infrastructures sportives au Cameroun qui se trouve posée avec acuité. Comment expliquer qu’un tel quiproquo puisse survenir à la veille d’une compétition d’envergure nationale ? Quels sont les rôles et responsabilités respectifs des différents acteurs impliqués ? Y a-t-il eu défaillance, négligence, voire mauvaise foi de la part de l’ONIES ? Autant de questions qui méritent d’être tirées au clair, pour que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir.

En attendant, c’est une course contre la montre qui est engagée pour sauver les meubles et offrir malgré tout aux jeunes sportifs camerounais la fête qu’ils attendent depuis des mois. 237online.com continuera à suivre ce dossier brûlant heure par heure, pour vous tenir informés des derniers rebondissements. Car une chose est sûre : cette édition 2024 de la FENASCO restera dans les mémoires, pour le meilleur ou pour le pire !

Par Christian Awana pour 237online.com

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