Douala : Les mototaxis écrivent à Ntonè Ntonè

Le Syndicat national des mototaxis salue l??initiative du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala et dénonce les tentatives de récupération entretenues autour des conducteurs de motocycles à exploitation commerciale.Après la délimitation des zones d??activités des motocycles à exploitation commerciale ainsi que la fixation des conditions d??exploitation sur l??aire territoriale de la ville de Douala, le Syndicat national des mototaxis

du Cameroun (Synamotac) vient d??adresser une correspondance au délégué du gouvernement de la Communauté urbaine de Douala (Cud), Fritz Ntonè Ntonè. La correspondance signée du président national du Synamotac, Chief Ntonefor Nguimo René, a pour objet «Nouvelle délimitation des zones de circulation des moto taxis dans la ville de Douala.» Selon les termes de cette correspondance acheminée dans les services de la Communauté urbaine de Douala le 1er mars 2012, il s??agit, a priori, de féliciter l??édile de la capitale économique «de cette mesure qui vient renforcer la politique de restructuration entreprise par vous et les autorités administratives du Wouri.»Sans ambages, le Syndicat national des mototaxis du Cameroun pense que, à travers cet acte, «la ville de Douala à n??en point douter, abordera un visage nouveau pour le bien des populations et des visiteurs.» Toutefois, la correspondance interpelle l??attention des autorités sur les conséquences que pourrait entraîner l??application de cette mesure. En effet, le Synamotac craint que «cette mesure n??ouvre la voie à des abus de toutes sortes du fait des agents chargés de veiller à son respect.»
OpportunistesAu sujet de la prolifération d??interlocuteurs que connaît cette profession, le Syndicat national des mototaxis du Cameroun attire l??attention du délégué du gouvernement «sur l??usurpation de titre de certains syndicalistes qui prétendent parler au nom des mototaxis». Mais aussi, le Synamotac  lance un avertissement «aux usurpateurs». Ce syndicat précise que, «Tout compte fait, ces actions n??engagent que ceux qui y croient et qui se laissent berner». Une interpellation qui s??adresse également «à certains opportunistes».En effet, précise la correspondance du Syndicat national des mototaxis du Cameroun à l??endroit du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, «je ne saurais finir mon propos sans attirer votre attention sur les tentatives de récupération qui se manifestent d??ores et déjà depuis l??annonce officielle de cette mesure.» En clair, le Synamotac appelle le délégué du gouvernement à redoubler de vigilance en se préoccupant sérieusement de cette «facette de l??équation mototaxis.»A l??exception des communes d??arrondissements de Douala 3e, 5e et 6e l??arrêté n°03/Cud/Sg/2012 s??applique aux zones de Bonanjo, Bonapriso, Bali, Koumassi, Akwa, Deïdo ainsi que les communes d??arrondissements de Douala deuxième et quatrième. En outre, l??arrêté cosigné par préfet du Wouri, Bernard Okalia et le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala  précise le choix de la couleur des motocycles et des chasubles.

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