Le Colonel Didier Badjeck réagit aux controverses: « Je ne suis pas un guignol »

Didier Badjeck et Jean Bahebeck

Suite à son récent passage dans l’émission Club d’Élites du 13 août 2023 sur Vision4 Télévision, le Colonel à la retraite, Didier Badjeck, ancien patron de la communication des Forces armées camerounaises, a décidé de briser le silence et de s’adresser directement à ses concitoyens.

Comprendre la polémique

Pour ceux qui ont manqué l’émission, le Colonel Badjeck a été interrompu à plusieurs reprises, suscitant un débat passionné sur les réseaux sociaux. Mais, selon lui, c’est un détail insignifiant qui a pris une ampleur disproportionnée. « C’est à croire que l’opinion ne se nourrisse que de l’inconsistance circonstancielle », regrette-t-il.

25 ans au service de la communication

Didier Badjeck n’est pas un novice en matière de communication. Avec un quart de siècle d’expérience derrière lui, il a traversé de nombreux défis et évolué avec le paysage médiatique camerounais. Sa passion pour la communication est aussi profonde que son amour pour le Cameroun. « C’est par la communication que j’aurai affirmé toute ma conscience militante », affirme-t-il.

L’importance des débats pour lui

Même à la retraite, le Colonel Badjeck reste un fervent défenseur des débats politiques. Il participe non pour la célébrité ou le gain, mais par passion et par conviction. « Le travail, le contact humain, les débats sont addictifs pour moi », admet-il.

Une mise au point nécessaire

Le Colonel tient à préciser qu’il ne s’agit pas de se taire face à l’ignorance ou la bêtise. Il critique la manière dont certains invités sont traités à la télévision, particulièrement ceux qui ne montrent aucun respect pour les autres panélistes. « Je ne suis pas un guignol », réitère-t-il avec force.

L’importance de l’éducation et de l’humilité

En réponse à ceux qui cherchent constamment à étaler leurs qualifications sur les plateaux télévisés, Badjeck rappelle l’importance de l’humilité. Avec un curriculum impressionnant à son actif, il pourrait facilement briller par ses titres, mais il choisit de se concentrer sur la substance de ses interventions. « Il y a des sujets brillants qui pullulent dans les débats, sans niveau académique mais concis et pertinents », dit-il.

Une dernière déclaration

Pour le Colonel, ce débat est désormais clos. Il exhorte les médias à repenser la manière dont ils présentent et gèrent leurs invités, rappelant que l’infosphère est un outil public et pédagogique. Il conclut : « J’ai d’autres choses plus construites à faire ».

François Tango, 237online.com

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