Cameroun : Choc à Mora, le sous-Préfet retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses

Eloundou Amougou Ferdinand Arnaud

Le Cameroun est sous le choc après la découverte macabre du corps sans vie d’Eloundou Amougou Ferdinand Arnaud, sous-préfet de Mora, dans le salon de sa résidence. Installé dans ses fonctions le 2 février 2024, ce jeune administrateur prometteur a vu sa vie brutalement fauchée, suscitant une vague d’émotions et d’interrogations, comme le révèle en exclusivité 237online.com.

Un mal de ventre fatal ?

Selon les premiers éléments de l’enquête, le sous-préfet se serait plaint de douleurs abdominales avant de rendre son dernier souffle. Une information qui semble accréditer la thèse d’un malaise soudain, mais qui ne convainc pas les proches de la victime.

« Il était en pleine forme toute la journée », assure un membre de sa famille, sous couvert d’anonymat. « Rien ne laissait présager une telle issue. Nous sommes persuadés qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle », ajoute-t-il, la voix étranglée par l’émotion.

La piste de l’assassinat privilégiée par la famille

Car pour les proches d’Eloundou Amougou Ferdinand Arnaud, le doute n’est pas permis. Cette mort brutale et inexpliquée ne peut être que le fruit d’un acte criminel, d’un assassinat prémédité qui viserait à faire taire le jeune sous-préfet.

« Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur cette affaire », martèle le frère de la victime. « Mon frère était un homme intègre, dévoué à sa mission. Il avait sûrement dérangé des intérêts obscurs qui ont voulu le réduire au silence », avance-t-il, déterminé à obtenir justice.

Une carrière fulgurante brutalement interrompue

Le destin tragique d’Eloundou Amougou Ferdinand Arnaud est d’autant plus choquant qu’il interrompt une carrière qui s’annonçait brillante. Avant d’être nommé sous-préfet de Mora, ce jeune énarque occupait le poste de premier adjoint préfectoral à Nanga Eboko.

Un parcours sans faute, qui laissait augurer d’un avenir prometteur au service de l’État et des citoyens. « C’était un fonctionnaire modèle, apprécié de tous pour son sérieux et son dévouement », confie un de ses anciens collègues. « Sa disparition est une perte immense pour l’administration camerounaise », ajoute-t-il, ému.

Mora, une localité sous le choc

Au-delà du drame personnel et familial, c’est toute la localité de Mora qui est en état de choc. Les habitants peinent à croire que leur nouveau sous-préfet, en poste depuis à peine deux mois, ait pu connaître une fin aussi tragique.

« C’était un homme à l’écoute, proche de la population », témoigne un notable local. « Il avait à cœur de résoudre les problèmes des administrés, de faire avancer les dossiers. Sa mort est un coup dur pour notre commune », confie-t-il, encore sous le choc de la nouvelle.

Article rédigé par Thierry Mbolo pour 237online.com

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