Un enseignant de la ville de Kaélé a été assassiné par trois soldats du BIR (Bataillon d’Intervention Rapide), travaillant au Centre Betheliem de Mouda.
L’homme avait fait une escale dans un bar appelé « Ndra Ndra » à Moussourtouk pour prendre une bière avant de rentrer chez lui. Les soldats ont ordonné aux clients de quitter le bar et ont ensuite exigé que l’enseignant sorte également. Lorsqu’il leur a demandé pourquoi il devait se présenter à des soldats plutôt qu’à des gendarmes ou des policiers, les soldats ont réagi violemment. Ils ont versé sa bière sur sa tête et l’ont battu avant qu’un des soldats ne le poignarde mortellement. Un des trois soldats a été arrêté tandis que les deux autres sont toujours en fuite.
Cet acte odieux a choqué la population de Kaélé et suscité l’indignation dans tout le pays. Les réseaux sociaux ont relayé l’information, et les gens ont exprimé leur colère face à l’impunité dont jouissent les soldats. Les autorités ont promis que les coupables seraient traduits en justice, mais les gens ont peu confiance dans le système judiciaire du pays, où les forces de sécurité jouissent souvent de l’impunité.
Les habitants de Kaélé sont en deuil et demandent que justice soit rendue pour l’enseignant assassiné. Les autorités doivent garantir que les responsables seront punis conformément à la loi, sans craindre d’éventuelles représailles de la part de leurs collègues. La violence ne doit pas être tolérée, surtout lorsqu’elle est perpétrée par des agents de l’État. Les gens espèrent que cet incident fera bouger les choses et conduira à des réformes pour assurer la sécurité et la protection des citoyens. Le pays a besoin d’un système judiciaire transparent, équitable et indépendant pour protéger les droits de tous les citoyens.
