Hier, les journalistes Félix Cyriaque Ebolé Bola, Rodrigue Ntongué et Baba Wamé ont honoré au rendez-vous du Tribunal militaire.[pagebreak]Chez le juge d’instruction, Bernard Tsuite, il a été question pour les prévenus et leurs conseils «d’arrêter un calendrier, une façon de faire. Le juge devait prendre connaissance des prévenus et des avocats ainsi que leurs disponibilités. Il n’y a pas eu d’actes forts. Nous n’avons pas eu l’occasion de discuter du fond du dossier», a indiqué Me Assira, avocat de Rodrigue Ntongué. Il est reproché à chaque prévenu d’«Avoir à Yaoundé et dans plusieurs autres régions du Cameroun, depuis l’année 2013, en temps de paix, n’avoir pas averti les autorités militaires, administratives ou judiciaires dès le moment où il en a connaissance, de toute activité de nature à nuire à la défense nationale, notamment le fait de détenir les photos des rebelles et autres documents compromettants reçus d’Aboubakar Sidiki pour les faire publier dans le but de nuire. Faits prévus et réprimés par les articles 74 et 107 du Code pénal.»
L’information judiciaire entre ainsi dans sa deuxième phase. En janvier 2015, les prévenus qui étaient par le passé des «inculpés» avaient reçu une ordonnance de main levée de la surveillance judiciaire qui pesait sur eux. Ce précieux sésame leur avait été délivré par le chef d’escadron Aline Ondoua, épouse Happy, aujourd’hui commissaire du gouvernement près le tribunal militaire d’Ebolowa.
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