Cameroun : La deuxième mort du Commandant Kissamba

Woungli-Massaga

Né le 26 janvier 1963 à Yaoundé, et père de 05 enfants, Réné Jacques N’gouo Woungly Massaga, après ses études primaires à Eséka et à Lolodorf, secondaires au collège de Die (Drôme), et supérieures à la faculté des Sciences de Clermont-Ferrand en France, s’inscrit à la Sorbonne en 1960 pour obtenir une thèse de doctorat en Mathématique.

Chemin faisant, il lance en 1972 le courant du Manidem et la formation des cadres pour reconstruction de l’Union des populations du Cameroun (Upc) entre autres. C’est alors que dans son sens de panafricanisme, il répond à l’appel de rassemblement idéologique et politique lancé par le président Paul Biya au tout début de son magistère dans les années 80. Commandant Kissamba va alors rentrer au Cameroun, avec la ferme conviction et le fervent engagement de se mettre résolument au service de son pays.

La Nation dont il a, tout au long de son parcours et en dépit des nombreuses contrariétés inexpliquées subies, gardé fièrement la nationalité et honoré le pacte de la citoyenneté camerounaise. N’ayant plus aucun compagnon d’armes en vie, au moment où il quitte la scène, il est présenté aux yeux de la jeune génération comme un mythe. Mais surtout une figure légendaire qui aura pris part à la première éruption de la renaissance africaine, plus connue sous la doctrine militaire du panafricanisme. C’est pourquoi son nom et son œuvre sont intimement liés aux autres grandes figures telles que Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Ahmed Sékou Touré, Ruben Um Nyobe, Agosthino Neto, pour ne citer que quelques-uns parmi les plus illustres.

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