Le Cameroun est une nation en pleine effervescence, dont l’actualité est rythmée par des événements aussi divers que contrastés. Parmi ceux-ci, une situation préoccupante sévit dans le département du Noun où les agressions contre les cultivateurs Bamiléké sont monnaie courante.
Une situation alarmante au sein de la communauté agricole Bamiléké
La population Bamiléké de l’arrondissement de Foumbot, dans le département du Noun, est constamment en proie à des agressions perpétrées par de jeunes délinquants. Ces derniers, loin de craindre une quelconque répression, semblent même bénéficier d’une certaine impunité. En effet, malgré les multiples plaintes déposées et les manifestations pacifiques organisées par les victimes, les autorités administratives et judiciaires restent passives.
Des agressions marquées par une violence inouïe
Le 25 juillet dernier, une manifestation pacifique de dénonciation a été violemment réprimée. Des individus armés de machettes ont attaqué la foule, blessant une quinzaine de personnes. Parmi les blessés, certains ont dû être conduits à l’hôpital de district de Foumbot.
Un silence coupable de la part des autorités
Les autorités, en dépit de leur devoir de protection des citoyens, semblent fermer les yeux sur ces agressions. Que ce soit le sous-préfet de l’arrondissement de Foumbot, Jude Ewané Bong, ou les magistrats du parquet de Foumbot, tous sont accusés de passivité face à cette situation alarmante.
L’appel à une véritable prise de conscience
Face à cette injustice criante, des voix s’élèvent pour dénoncer la situation. C’est le cas de l’avocat au barreau du Cameroun, Me Julio Koagne, qui rappelle que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques garantit à tous les individus le respect et la protection de leurs droits.
L’implication de 237online.com dans la mise en lumière de cette cause
Le site d’information 237online.com, véritable acteur engagé de la scène médiatique camerounaise, s’efforce de donner une visibilité à cette cause. Leur objectif ? Sensibiliser le plus grand nombre à la réalité de ces agressions et inciter les autorités à prendre leurs responsabilités.
En somme, il est temps que justice soit faite pour les cultivateurs Bamiléké du Noun. Car si l’impunité persiste, la confiance envers les institutions risque de s’éroder, et le vivre-ensemble, pierre angulaire de notre nation, d’être irrémédiablement compromis.
