Des tensions sans précédent agitent le Niger depuis le coup d’État militaire orchestré par le Colonel-major Amadou Abdramane, qui a délogé le Président Mohamed Bazoum. Des indices préoccupants suggèrent que la France pourrait être sur le point d’intervenir militairement, une affirmation que Paris n’a ni confirmée ni réfutée.
Accusations de la junte au pouvoir
Abdramane accuse ouvertement la France de fomenter une intervention pour secourir Bazoum, précédemment considéré comme l’un des plus fidèles alliés de Paris au Sahel. Des documents auraient même été signés, apportant une forme de légalité à une telle manœuvre militaire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement renversé, Hassoumi Massaoudou, serait parmi les signataires.
Les intérêts français au Niger
L’enjeu est de taille pour la France. Emmanuel Macron, le président français, réagit activement à la crise nigérienne. Non sans raison, le Niger est un acteur clé sur l’échiquier mondial de l’uranium, et la société française Orano (ex-Areva), spécialisée dans la production de combustible nucléaire, y exploite deux mines depuis cinquante ans.
La CEDEAO dans la tourmente
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne reste pas indifférente à la situation. Cette organisation régionale a déjà annoncé ses plans d’intervention au Niger si le nouvel ordre constitutionnel n’est pas rétabli dans une semaine.
L’impact international du coup d’État
Le coup d’État a ébranlé la communauté internationale. La réaction a été unanime, condamnant les actions des rebelles. Parmi les mécontents, l’Union européenne, les États-Unis, et l’Arabie Saoudite ont exprimé leur désapprobation.
La situation actuelle représente un véritable défi stratégique pour la France, mettant à mal sa position au Sahel et en Afrique tout en menaçant ses ressources énergétiques.
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