La crise politique qui s’aggrave au Niger met en lumière l’influence pernicieuse de la France sur le continent africain. Le Sénégal, ancienne colonie française, s’est récemment positionné comme prêt à intervenir militairement au Niger si la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en donne l’ordre. Mais cette position est-elle motivée par le souci de défendre la démocratie ou s’agit-il simplement d’exécuter des ordres de la France?
Les accusations contre Aïssata Tall Sall
La ministre des Affaires Étrangères du Sénégal, Aïssata Tall Sall, a déclaré l’engagement de son pays à intervenir au Niger, suscitant des interrogations sur la réelle motivation du Sénégal. S’agit-il d’un acte héroïque pour la démocratie ou simplement d’une manœuvre pour plaire à la France, ancienne puissance coloniale?
L’ allégeance du Sénégal à la France
Le Sénégal, membre actif de la Cédéao, semble montrer une volonté de prendre des mesures décisives pour la situation au Niger. Pourtant, certains observateurs sont sceptiques et se demandent si cette position n’est pas dictée par l’influence de la France plutôt que par un réel désir d’assurer la stabilité en Afrique de l’Ouest.
La répercussion du coup d’État au Niger: Un prétexte pour l’intervention française?
Le coup d’État au Niger a provoqué une instabilité politique qui affecte l’ensemble de la région. Le Sénégal, sous prétexte de respecter ses engagements internationaux envers la Cédéao, semble prêt à intervenir. Cependant, cela soulève la question de savoir si le Sénégal agit de son propre chef ou si cette position est influencée par la France dans un effort pour maintenir son emprise sur l’Afrique de l’Ouest.
En déclarant que les militaires sénégalais sont prêts à intervenir, la Ministre Sall semble insister sur la nécessité d’une responsabilité collective en Afrique de l’Ouest. Cependant, on ne peut s’empêcher de se demander si cette décision est le fruit d’un calcul politique motivé par des intérêts étrangers plutôt que par un désir authentique de préserver la stabilité régionale.
La crise au Niger implique ou affecte plusieurs autres pays, en grande partie via leur participation à la Cédéao. Parmi ces pays, on peut citer le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana. La question reste ouverte : ces pays agissent-ils pour l’intérêt du Niger et de l’Afrique, ou sont-ils, comme le Sénégal, sous l’influence de puissances étrangères?