Cameroun : Scandale à la FECAFOOT ! Eto’o et Nyassa s’affrontent pour 27 millions de rétro-commissions

Nyassa Nyassa Roger

Un nouveau scandale éclabousse la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Selon des révélations explosives obtenues par 237online.com, Samuel Eto’o, le président de l’instance, et Nyassa Soleil, président de la commission CORPO ET VETERANS, se déchirent pour le partage de 27 millions de FCFA de rétro-commissions sur des contrats de sponsoring. Une affaire sordide qui jette une lumière crue sur les pratiques douteuses au sommet du football camerounais.

Un pacte secret entre Eto’o et Nyassa

Tout commence quand Samuel Eto’o, fraîchement élu à la tête de la FECAFOOT, affiche sa volonté de renflouer les caisses de l’institution. Pour y parvenir, il s’adjoint les services de Nyassa Soleil, qu’il nomme à la tête de la commission CORPO ET VETERANS.

Mais loin des procédures officielles, les deux hommes concluent un accord secret. En échange de sa nomination, Nyassa Soleil devra reverser 30% des contrats de sponsoring qu’il décrochera sous forme de rétro-commissions à Samuel Eto’o. Un pacte qui bafoue allègrement toutes les règles d’éthique et de transparence.

270 millions de contrats, la danse des millions commence

Fort de cet accord, Nyassa Soleil se lance à l’assaut du marché des sponsors. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait mouche. En peu de temps, il décroche deux contrats juteux : l’un avec CAMTEL, l’autre avec CAMPOST. Montant total de l’opération : 270 millions de FCFA.

Une manne providentielle pour la FECAFOOT, que Samuel Eto’o s’empresse de récupérer en grande pompe. Mais c’est là que les choses se gâtent. Car quand vient le moment de respecter sa part du deal et de reverser les fameuses rétro-commissions, le président fait soudainement volte-face.

Eto’o renié ses engagements, Nyassa crie à la trahison

De 30%, la part promise à Nyassa Soleil fond comme neige au soleil. Samuel Eto’o propose d’abord 10%, puis 7%, avant de finalement ne plus offrir que 5%. Un véritable jeu de dupes, qui laisse Nyassa Soleil amer et désabusé.

« Tu es un petit-frère, donne-moi on boucle ça », aurait-il imploré le président de la FECAFOOT, selon nos sources. Mais rien n’y fait. Samuel Eto’o, surnommé « Dadis Camara » dans cette affaire, reste inflexible. Pire, il aurait tout simplement disparu avec l’argent, laissant Nyassa Soleil sur la paille.

L’argent des sponsors volatilisé, Nyassa bredouille

Depuis des mois, Nyassa Soleil pleure ses ronds au carrefour Omnisports. Lui qui pensait tenir le jackpot avec ces contrats se retrouve floué, trahi par celui qu’il considérait comme un « petit-frère ». Une situation intenable, qui jette une ombre inquiétante sur la gestion de la FECAFOOT.

Car au-delà de la querelle entre les deux hommes, c’est bien le sort de l’argent des sponsors qui interroge. Que sont devenus ces 270 millions de FCFA censés financer le football camerounais ? Dans quelles poches ont-ils atterri ? La transparence et la traçabilité des fonds sont plus que jamais en question.

Une affaire qui en dit long sur les mœurs de la FECAFOOT

Cette affaire de rétro-commissions illustre de manière éclatante les dérives qui gangrènent le football camerounais. Arrangements secrets, partage de l’argent des sponsors, promesses non tenues… C’est tout un système de gouvernance opaque et clientéliste qui se dessine en filigrane.

Un système où les intérêts personnels semblent primer sur l’intérêt général, où les alliances se font et se défont au gré des circonstances et des appétits. Un système qui sape la confiance des Camerounais dans leurs institutions sportives et jette le discrédit sur tout le mouvement.

Il est temps de faire le ménage !

Face à ces révélations accablantes, une seule conclusion s’impose : il est temps de faire le ménage à la FECAFOOT ! De mettre fin à ces pratiques douteuses qui minent le football camerounais et hypothèquent son avenir.

Cela passe par une clarification immédiate de cette affaire de rétro-commissions. Samuel Eto’o et Nyassa Soleil doivent s’expliquer, rendre des comptes sur l’utilisation de cet argent. Les 27 millions de FCFA doivent être retracés jusqu’au dernier centime et affectés à leur destination légitime : le développement du football.

Mais au-delà, c’est tout le système de gouvernance de la FECAFOOT qui doit être repensé. Plus de transparence, plus de contrôle, plus d’éthique… Seule une réforme en profondeur pourra restaurer la confiance et remettre le football camerounais sur les rails de l’intégrité.

Cette affaire est un test, un moment de vérité pour Samuel Eto’o et son équipe. Soit ils saisissent cette opportunité pour faire preuve de courage, de leadership et opérer les changements qui s’imposent. Soit ils s’enfoncent dans la spirale délétère des scandales et des arrangements, au risque de précipiter la FECAFOOT dans une crise sans précédent.

Le football camerounais et ses millions de passionnés n’attendent plus que ça : un sursaut d’orgueil, un vent de changement. Il est temps, il est urgent que le ballon se remette enfin à tourner rond. Pour la beauté du jeu, pour l’honneur du Cameroun.

Article rédigé par Paulin Mbarga pour 237online.com

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