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Silence de Lydol : TROUBLANT mutisme avant le meurtre de l’enfant

Lydol et pere meurtrier

Le silence de Lydol au Cameroun concernant le premier homicide commis par son père suscite désormais l’indignation nationale. Alors que l’artiste s’exprime aujourd’hui sur le meurtre d’un enfant de 6 ans à Ngoa-Ekélé, des sources révèlent qu’elle n’avait émis aucune réaction publique suite à un précédent crime mortel impliquant son géniteur quelques temps plus tôt. Cette omission potentiellement lourde de conséquences soulève une question cruciale: l’enfant serait-il encore en vie si la slameuse avait brisé le silence après le premier drame?

Responsabilité Lydol homicide: quand le silence devient complice

Les faits sont accablants. D’après plusieurs témoignages recueillis dans le quartier Ngoa-Ekélé, le père de la célèbre artiste avait déjà été impliqué dans une bagarre mortelle quelques jours avant de s’en prendre à l’enfant de 6 ans. « Personne ne sait comment le père de l’artiste a échappé à la justice après ce premier meurtre ! », s’indigne un riverain qui souhaite garder l’anonymat.

Ce premier homicide, passé quasiment inaperçu médiatiquement, n’avait suscité aucune réaction publique de la part de Lydol. « Une personnalité de cette envergure aurait pu alerter les autorités ou au moins condamner publiquement l’acte », estime Maître Atangana, avocat spécialisé en droit pénal, qui ajoute : « Son statut lui confère une responsabilité sociale particulière ».

La chronologie des événements pose question. Si le premier crime avait été dénoncé, y compris par des proches du suspect, celui-ci aurait probablement été appréhendé avant de commettre un second acte fatal. « Il y a une défaillance systémique, mais aussi une responsabilité morale des proches qui savaient », souligne un officier de police sous couvert d’anonymat.

L’artiste, qui affirme aujourd’hui être « distincte des actes de son père » et n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang », n’a jamais évoqué le premier homicide dans son communiqué officiel du 12 mai. Cette omission alimente les critiques sur les réseaux sociaux camerounais.

Contactée par notre rédaction, l’entourage de Lydol maintient qu’elle « n’était pas informée des actes précédents de son père » et qu’elle traverse « un moment de grande douleur ». Une source proche précise néanmoins que les relations familiales étaient « distantes depuis plusieurs années ».

Ce double drame soulève une question éthique fondamentale sur la responsabilité des personnalités publiques: jusqu’où s’étend leur devoir d’alerte lorsqu’un proche représente un danger pour la société?

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